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ACTIONS - page 32

Merci de partager ! Amnesty international : Action urgente Ali Aarrass (en français et espagnol)

dans ACTIONS/ORGANISATIONS POUR LES DROITS DE L'HOMME / FOR HUMAN RIGHTS par

Amnesty international logoAmnesty International : ACTION URGENTE Ali Aarrass (français)

http://amnesty.org/fr/library/asset/MDE29/008/2013/en/b7391d4b-0357-4b0c-a8d8-4a24c33bc782/mde290082013fr.html

AU 198/13, MDE 29/008/2013 – Maroc/Sahara occidental 29 juillet 2013

ACTION URGENTE

GRÈVE DE LA FAIM À LA SUITE DE NOUVEAUX MAUVAIS TRAITEMENTS

Ali Aarrass, un homme de nationalités belge et marocaine détenu à la prison de Salé II, près de Rabat (Maroc), observe actuellement une grève de la faim « sèche » (il refuse l’eau en plus de la nourriture) pour protester contre les mauvais traitements que la direction de la prison lui fait subir. Il est, semble-t-il, dans un état critique : il est toujours conscient mais ne peut se tenir debout et a du mal à parler.

Ali Aarrass a entamé sa grève de la faim le 10 juillet car des employés de la prison étaient entrés dans sa cellule en son absence, avaient emmené sa correspondance personnelle, notamment des lettres de sa famille et des cartes postales de personnes lui apportant leur soutien, et avaient laissé les lieux en désordre. Il a ensuite été privé des droits élémentaires des prisonniers, y compris passer des appels téléphoniques, avoir accès à son courrier, se doucher et sortir dans la cour, ce qui s’apparente à des mauvais traitements. Il a durci sa grève de la faim le 25 juillet en refusant de boire. Depuis lors, il n’est pas autorisé à avoir des contacts avec sa famille ni ses avocats.

Sa famille et ses avocats ont indiqué à Amnesty International que, selon eux, ces mesures avaient été prises en représailles à une campagne publique de solidarité qui appelle à libérer Ali Aarrass et à enquêter sur les actes de torture qu’il aurait subis lorsqu’il a été détenu 10 jours en 2010 par la Direction générale de la surveillance du territoire (DST), autrement dit les services de renseignement, dans ses locaux de Témara. Les autorités marocaines ont rejeté la dernière requête des avocats d’Ali Aarrass, qui souhaitaient porter plainte pour torture, et ce bien qu’un examen médical effectué fin 2012 à l’occasion d’une visite du rapporteur spécial des Nations unies sur la torture ait fourni des éléments supplémentaires attestant des actes de torture. Ces avocats demandent aux autorités belges d’offrir à Ali Aarrass une assistance consulaire.

DANS LES APPELS QUE VOUS FEREZ PARVENIR LE PLUS VITE POSSIBLE AUX DESTINATAIRES MENTIONNÉS CI-APRÈS (en arabe, en français ou dans votre propre langue) :

appelez les autorités marocaines à faire en sorte qu’Ali Aarrass puisse bénéficier immédiatement de soins médicaux adaptés et dispensés par des professionnels qui travailleront dans le respect de la déontologie et ne le contraindront pas à mettre un terme à sa grève de la faim, qu’il soit traité en permanence avec humanité et qu’il ne soit pas puni d’une quelconque manière à cause de sa grève ;

exhortez-les à respecter les droits de cet homme en tant que prisonnier et à lui permettre de communiquer avec le monde extérieur, notamment d’avoir des contacts avec sa famille, de consulter ses avocats et d’avoir accès à sa correspondance ;

priez-les instamment d’enquêter sur les actes de torture et les autres mauvais traitements qu’Ali Aarrass aurait subis, y compris le 10 juillet 2013 à la prison de Salé II et au cours de sa détention dans les locaux de la DST à Témara.

ENVOYEZ VOS APPELS AVANT LE 9 SEPTEMBRE 2013 À :

Ministre de la Justice et des Libertés

Mustafa Ramid

Ministère de la Justice et des Libertés

Place El Mamounia – BP 1015

Rabat, Maroc

Fax : +212 537 73 47 25

Formule d’appel : Your Excellency, / Monsieur le Ministre,

Directeur de l’administration générale chargé de la gestion des prisons et de la réinsertion

Hafid Benhachem

Avenue Ibn Sina, Agdal – PB 123

Rabat, Maroc

Fax : +212 5 37 71 26 19

Formule d’appel : Dear Sir, / Monsieur,

Copies à :

Président du Conseil national des droits de l’homme

Driss El Yazami

CNDH, Place Achouhada – BP 1341, 10 001, Rabat, Maroc

Courriel : elyazami@cndh.org.ma

Fax : +212 537 73 29 27

Veuillez également adresser des copies aux représentants diplomatiques du Maroc dans votre pays (adresse(s) à compléter) :

Nom(s), adresse(s), n° de fax ; courriel ; formule d’appel.

Vérifiez auprès de votre section s’il faut encore intervenir après la date indiquée ci-dessus. Merci.

ACTION URGENTE

GRÈVE DE LA FAIM À LA SUITE DE NOUVEAUX MAUVAIS TRAITEMENTS

 COMPLÉMENT D’INFORMATION

 Ali Aarrass est détenu au Maroc depuis qu’il a été renvoyé de force par les autorités espagnoles le 14 décembre 2010. Ces dernières l’ont extradé vers le Maroc bien que le Comité des droits de l’homme [Nations unies] et Amnesty International leur aient demandé de ne pas le faire car cet homme risquait d’être détenu au secret, de subir des actes de torture et d’autres mauvais traitements et d’être jugé de façon inique dans ce pays (voir l’AU 106/09, http://www.amnesty.org/fr/library/info/EUR41/005/2010/fr).

 Ces craintes ont été malheureusement confirmées ensuite par des informations faisant état de violations des droits humains, auxquelles les autorités marocaines n’ont pas consacré d’enquête jusqu’à présent.

 Après son extradition vers le Maroc, Ali Aarrass a déclaré avoir été maintenu au secret et torturé pendant 12 jours dans un centre de détention géré par la Direction générale de la surveillance du territoire (DST) à Témara, près de Rabat, la capitale.

 Les autorités marocaines n’ont jamais enquêté sur les allégations selon lesquelles Ali Aarrass aurait été détenu au secret et torturé, malgré la législation du Maroc contre la torture et les obligations internationales de ce pays au regard de la Convention contre la torture et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP). Ali Aarrass a indiqué à un juge d’instruction que ses « aveux » lui avaient été extorqués sous la torture le 8 février 2011, lors d’une audition. Ses avocats ont déposé plusieurs plaintes à ce sujet auprès des autorités marocaines mais ces dernières n’ont pas ouvert d’enquête pour l’instant.

 Seule mesure prise en relation avec les allégations de torture, le procureur de Rabat a ordonné un examen médico-légal, qui a eu lieu le 8 décembre 2011. Cependant, les experts indépendants commis par la défense d’Ali Aarrass ont jugé que le rapport d’examen, qui concluait que cet homme ne portait aucune marque de torture, était loin d’être conforme aux normes internationales en matière médico-légale qui sont inscrites dans le Protocole d’Istanbul.

 Le 19 novembre 2011, l’annexe du tribunal de première instance de Rabat située à Salé a déclaré Ali Aarrass coupable d’utilisation illégale d’armes et d’appartenance à un groupe ayant l’intention de commettre des actes terroristes, en vertu de l’article 218 du Code pénal marocain. Les « aveux » d’Ali Aarrass sont, semble-t-il, l’unique élément sur lequel le parquet s’est appuyé lors du procès.

 Le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Juan Mendez, et un médecin légiste indépendant ont rendu visite à Ali Aarrass en détention le 20 septembre 2012. Ils ont confirmé que celui-ci portait des marques de torture qui pouvaient être la conséquence du traitement qu’il disait avoir subi : coups sur la plante des pieds (pratique appelée falaqa), décharges électriques sur les testicules, suspension prolongée par les poignets et brûlures de cigarette.

 Avant de l’extrader, les autorités espagnoles avaient suspendu la procédure judiciaire engagée à l’encontre d’Ali Aarrass car Baltazar Garzon, juge anti-terroriste expérimenté, n’avait, semble-t-il, trouvé aucune preuve à charge à l’issue de trois années d’enquête.

 Nom : Ali Aarrass

 Homme

 amnesty-international-association-ong-droits-de-l-homme-logo_fsAmnesty Internacional : ACCIÓN URGENTE Ali Aarrass (Espagnol)

 

http://amnesty.org/fr/library/asset/MDE29/008/2013/en/e90ab719-b01a-4ce9-bc50-c211e92d5355/mde290082013es.html

 

AU: 198/13 Índice: MDE 29/008/2013 Marruecos y el Sáhara Occidental Fecha: 29 de julio de 2013

 

ACCIÓN URGENTE

 

huelga de hambre por más malos tratos

 

Ali Aarrass, de doble nacionalidad, belga y marroquí, detenido en la prisión de Salé II, cerca de Rabat, se ha declarado en huelga de hambre “seca” (se niega a tomar agua demás de comida) para protestar por los malos tratos a que lo someten las autoridades de la prisión. Según la información recibida, su estado es crítico, y, aunque sigue consciente, no puede tenerse de pie y le cuesta hablar.

 

Ali Aarrass comenzó la huelga de hambre el 10 de julio, tras entrar el personal de la prisión en su celda sin que estuviera él allí y llevarse su correspondencia personal, incluidas cartas de su familia y postales de partidarios suyos, y dejarlo todo en desorden. Luego se le negaron derechos básicos de las personas presas, como poder hacer llamadas telefónicas, acceder a su correo, ducharse y utilizar el patio, la privación de lo cual constituye maltrato. Ali Aarrass intensificó su huelga del hambre el 25 de julio, negándose a tomar agua. No se le permite el contacto con su familia y sus abogados desde entonces.

 

La familia y los abogados han dicho a Amnistía Internacional que creen que estas medidas se han tomado como represalia por una campaña pública de solidaridad con él en que se pide que sea puesto en libertad y se investiguen los informes sobre la tortura que sufrió durante 10 días que estuvo detenido en 2010 bajo custodia de una unidad de los servicios de inteligencia marroquíes, la Dirección General de Vigilancia del Territorio, en su sede de Témara. Las autoridades marroquíes han rechazado la última solicitud presentada por los abogados de Ali Aarrass para presentar una denuncia por tortura, a pesar que un examen médico que le realizaron este año durante una visita del relator especial de la ONU sobre la cuestión de la tortura aportó nuevos indicios de la tortura. Los letrados han pedido a las autoridades belgas que ofrezcan a Ali Aarrass asistencia consular.

 

Escriban inmediatamente, en árabe, en francés o en su propio idioma:

 

Pidiendo a las autoridades marroquíes que garanticen que Ali Aarrass tiene de inmediato acceso a la debida atención medica de profesionales que actúen de acuerdo con la ética médica, no es coaccionado para que ponga fin a su huelga de hambre, recibe un trato humano en todo momento y no es objeto de ninguna sanción por estar en huelga de hambre.

 

Instando a las autoridades marroquíes a que respeten los derechos de Ali Aarrass como preso y le proporcionen acceso al mundo exterior, incluida su familia y sus abogados, así como a su correspondencia.

 

Pidiendo a las autoridades marroquíes que investiguen los informes sobre la tortura u otros malos tratos infligidos a Ali Aarrass, especialmente el 10 de julio de 2013 en la prisión de Salé II y durante su detención en la sede de la Dirección General de Vigilancia del Territorio de Témara.

 

ENVÍEN LOS LLAMAMIENTOS, ANTES DEL 9 DE SEPTIEMBRE DE 2013, A:

 

 

Ministro de Justicia y Libertades

 

Minister of Justice and Liberties

 

Mustafa Ramid

 

Ministry of Justice and Liberties

 

Place El Mamounia – BP 1015

 

Rabat, Marruecos

 

Fax: +212 537 73 47 25

 

Tratamiento: Your Excellency/Excellence /Excelencia

 

Director de Administración General para la Administración de Prisiones y la Reinserción

 

Director of General Administration for Prison Administration and Reinsertion

 

Hafid Benhachem

 

Avenue Ibn Sina, Agdal – PB 123

 

Rabat, Marruecos

 

Fax: +212 5 37 71 26 19

 

Tratamiento: Dear Sir / Señor

 

Copia a:

 

Presidente del Consejo Nacional de Derechos Humanos

 

National Council for Human Rights

 

President Driss El Yazami

 

CNDH, Place Achouhada- BP 1341, 10 001, Rabat, Marruecos

 

Correo-e: elyazami@cndh.org.ma

 

Fax: +212 537 73 29 27

 

 

Envíen también copia a la representación diplomática acreditada en su país. Inserten a continuación las correspondientes direcciones:

 

Nombre Dirección 1 Dirección 2 Dirección 3 Fax Número de fax Correo-e. Dirección de correo electrónico Tratamiento Tratamiento

 

Consulten con la oficina de su Sección si van a enviar los llamamientos después de la fecha anteriormente indicada.

 

 

ACCIÓN URGENTE

 

huelga de hambre por más malos tratos

 

Información complementaria

 

Ali Aarrass está detenido en Marruecos desde que fue devuelto de España el 14 de diciembre de 2010. Las autoridades españolas lo extraditaron pese a que el Comité de Derechos Humanos de la ONU y Amnistía Internacional les habían pedido que no lo hicieran, pues corría riesgo de quedar detenido en régimen de incomunicación, sufrir tortura y otros malos tratos y ser sometido a un juicio injusto en Marruecos (véase AU 106/09 http://www.amnesty.org/es/library/info/EUR41/005/2010).

 

Lamentablemente, estos primeros temores se han visto confirmados por información sobre posteriores violaciones de derechos humanos que las autoridades marroquíes no han investigado hasta la fecha.

 

De acuerdo con la información disponible, tras su extradición a Marruecos, Ali Aarrass quedó recluido en régimen de incomunicación y sufrió tortura durante 12 días en un centro secreto de detención de la Dirección General de Vigilancia del Territorio en Témara, cerca de la capital marroquí, Rabat.

 

Las autoridades marroquíes no han investigado las reiteradas denuncias de reclusión en régimen de incomunicación y tortura de Ali Aarrass, a pesar de la legislación de Marruecos contra la tortura y de las obligaciones contraídas por el país en virtud de la Convención de la ONU contra la Tortura y del Pacto Internacional de Derechos Civiles y Políticos. Ali Aarrass dijo a un juez de instrucción, en una vista celebrada el 8 de febrero de 2011, que su “confesión” se había obtenido mediante tortura, y sus abogados ha presentado varias denuncias a las autoridades marroquíes, pero éstas no han abierto hasta ahora ninguna investigación.

 

La única medida adoptada en relación con las denuncias de tortura fue un examen médico forense que ordenó realizar el procurador de la Corona y que se practicó el 8 de diciembre de 2011. Sin embargo, peritos independientes llamados por la defensa de Ali Aarrass consideraron que el informe del examen médico, en el que se determinó que no había marcas de tortura, incumplía las normas internacionales sobre exámenes médico forenses de la tortura recogidas en el Protocolo de Estambul.

 

El 19 de noviembre de 2011, la sección de Salé del Tribunal de Primera Instancia de Rabat declaró a Ali Aarrass culpable de uso ilegal de armas y relación con un grupo que intenta cometer actos de terrorismo, en aplicación del artículo 218 del Código Penal de Marruecos. Según la información recibida, el fiscal presentó su “confesión” como única prueba en el juicio.

 

El relator especial de la ONU sobre la cuestión de la tortura, Juan Méndez, y un médico forense independiente visitaron a Ali Aarrass en la prisión el 20 de septiembre de 2012 y confirmaron la existencia de rastros de tortura coincidentes con su afirmación de que lo habían golpeado en las plantas de los pies (práctica conocida como falaqa), aplicado descargas eléctricas en los testículos, colgado de las muñecas durante largos periodos y quemado con cigarrillos.

 

Antes de extraditarlo, las autoridades españolas habían suspendido un procedimiento judicial abierto contra Ali Aarrass, al considerar el veterano juez antiterrorista Baltasar Garzón que no había pruebas en su contra tras una investigación de tres años.

 

Nombre: Ali Aarrass

 

Sexo: hombre

Parti des Indigènes de la République (France) : « Soutenons notre frère Ali Aarrass.. » (30 juillet)

dans ACTIONS/COMMUNIQUES DE PRESSE par

PIR

WEBSITE : Les Indigènes de la République

Soutenons notre frère Ali Aarrass, citoyen belge, victime d’une incroyable forfaiture politico-judiciaire. Celle ci, au terme d’une manigance policière, voit de supposées démocraties, l’Espagne et la Belgique, se soumettre au mépris du droit le plus élémentaire, à la paranoïa sécuritaire d’un autre Etat, pour un prétendu délit, lui-même d’un autre temps.

Plus grave encore, comment admettre qu’ Ali Aarrass pourtant citoyen européen, pourtant mis hors de cause par un juge européen, soit livré et abandonné aussi légèrement à une justice étrangère par deux Etats européens pourtant tenus de faire respecter l’Etat de droit en sa faveur même si celui-ci n’avait pas été européen ?

 

Évidemment, si Ali Aarrass avait été un « indigène » soumis, de ceux qui caressent et aiment se laisser caresser, dans le sens du poil, il y a de fortes chances pour que ces deux Etats se seraient alors mobilisés au nom de ces mêmes principes de justice qu’ils bafouent aujourd’hui.

 

Mais Ali Aarrass est un homme de parole, un homme digne. Tout le démontre dans sa vie. Et dans la société mercantiliste occidentale, il n’y a pas de place pour les hommes dignes.

 

En effet, Ali Aarrass mérite qu’on le soutienne pas seulement parce que c’est une victime innocente et qu’il faut défendre le droit à une justice indépendante pour tous mais aussi et surtout parce qu’il incarne lui-même des valeurs de solidarité, de respect des plus faibles et de fidélité à sa famille. Autant de valeurs sociétales que l’impérialisme estime superflues et qu’il entend faire disparaître comme dangereuses. Un homme respectueux des autres, mérite le respect, mérite que l’on se mobilise pour lui. C’est là tout le sens de notre engagement militant.

 

Paris, le 30 / 07/ 2013.

 

PIR

Le prêtre anglican Donald Reeves, fondateur de « Soul of Europe » : Appel pour Ali Aarrass à l’ambassade de Belgique à Londres (30 juillet)

dans ACTIONS/Lettres/Letters/Brieven/SANS CATEGORIES par

Donald Reeves II

WEBSITE : The Soul of Europe

Dear Veronique Petit,

We know that you are aware that Ali Aaarrass has been on hunger strike for almost 21 days .and on a thirst strike for 5 days.

He is now very weak. He cannot move, and it is likely he will die shortly.

As you know he embarked on this strike because a medallion with ribbon in belgian colours was removed from his cell, and the cell was ramsacked. The medallion was awarded for his performance in a Marathon.

 When he complained he was told he was a prisoner and has no rights. He has been denied access to showers, the yard, phone and personal correspondence.

 This treatment is an infringement of basic human rights.

 We would be grateful if you would convey our concern to your government’s failure to intervene with the Moroccan authorities on behalf of Ali Aarrass.

 Therefore we urge the consulate to visit Ali Aarrass. We understand there is a reluctance to intervene because such a precedent might be set for all those with dual citizenship. But just for a moment put yourself in Ali’s shoes and that of his family. Sometimes for the sake of a life regulations have to be overturned.

 We look forward to hearing from you today,and that Ali will be receiving a visit from the Consulate.

 With best wishes,

 The Revd Donald Reeves,MBE, and Peter Pelz – Directors of the Soul of Europe. (www.soulofeurope.org)

 The Revd Donald Reeves MBE,

Director the Soul of Europe,

The Coach House,

Church Street,

Crediton. EX 17 2AQ. 0044 1363 775100.

 

La réponse du Ministère des affaires étrangères (30 juillet) à Julie Jaroszewski, chanteuse et comédienne, et sa réplique..

dans ACTIONS/Lettres/Letters/Brieven par

Julie JaroszewskiLa réponse de Tom Roose (pour le ministre Reynders) à sa demande d’intervenir pour Ali Aarrass

 Chére Madame Jaroszewski,

 Suite à votre mail du 29 juillet concernant la situation de Monsieur Ali Aarrass, j’attire votre attention qu’il a été condamné comme Marocain au Maroc.

 Dans ces cas l’ambassade de Belgique n’intervient pas dans le dossier.

 Il appartient dès lors à M. Aarrass de s’adresser en direct aux autorités marocaines en ce qui concerne sa situation de détention.

 Bien à vous,

 Tom Roose.

C0.0./DGC

SPF Affaires étrangères et Coopération.

 

La réplique de Julie Jaroszewski

 Cher Tom Roose,

 bien qu’Ali Aarass ait été condamné au Maroc il n’en est pas moins un citoyen belge. L’accord sur lequel votre cabinet s’appuie pour ne pas intervenir date de 1930, n’a pas été signé par le Maroc et de nombreux cas de jurisprudence existent sur lesquels vous pouvez vous appuyer pour intervenir.

 Les aveux d’Ali ont été obtenus sous la torture, torture constatée par un rapporteur de l’ONU. Ce rapport devait rester confidentiel mais face au silence des autorités marocaines, ce document a été rendu public.

 Et vous demandez à Ali Aarrass de contacter les autorités marocaines? J’imagine que vous plaisantez! C’est ces mêmes autorités qu’ils l’ont torturé et qui sont responsables des mauvais traitement qui l’a amené aujourd’hui à son 20ème jour de la faim et 6 ème jour de grève de la soif. Vous imaginez bien que dans ces conditions il n’est plus capable de rien, sauf de la dignité qui fait particulièrement défaut à votre cabinet.

 Je vous préviens, Monsieur, et vous demande de transmettre mes propos à vos supérieurs, en refusant d’agir, vous envoyez un signe clair à toute une communauté, le signe qu’on refusera toujours de l’intégrer, qu’elle ne sera jamais bonne qu’à remplir le rang des citoyens de seconde zone, et que jamais la Belgique ne les considérera comme faisant partie de ses enfants, dignes de droits et de devoirs. Le signe d’une exploitation à peine voilée, où l’étranger crache ses poumons dans les mines puis sert d’alibi utile à des commémorations où l’on fait sauter les bouchons. Vous n’avez pas conscience de la responsabilité que vous portez dans le fossé que vous creusez.

 Je vous demande donc de reconsidérer votre position,

 Julie Jaroszewski, Immigration polonaise 1930.

 

Olivier Mukuna, journaliste : « Ali, j’ai honte »

dans ACTIONS/Lettres/Letters/Brieven/SANS CATEGORIES par

MukanaAli, j’ai honte

Par Olivier Mukuna, 29 juillet 2013

SOURCE

Un homme risque de mourir. Il s’appelle Ali Aarrass. Emprisonné depuis cinq ans pour un crime qu’il n’a pas commis. Torturé dans une geôle de la dictature marocaine sous l’œil complice de la « démocratie » belge. Oui, Ali est Belge d’origine marocaine. Cela suffit pour être considéré comme un « terroriste » même s’il a été innocenté en 2008 par le juge antiterroriste Balthazar Garzon … Poussé à bout par ces tortionnaires marocains, abandonné par l’État belge, Ali a décidé d’entrer en grève de la faim et de la soif. A l’heure d’écrire ces lignes, c’est son vingtième jour sans nourriture ; son sixième sans boire.

La députée écologiste, Zoé Genot, a interpellé à plusieurs reprises le gouvernement belge sur le scandale Ali Aarrass.

Ali, j’ai honte.
De nos soi-disant responsables politiques qui se lavent les mains de ton sort et s’apprêtent, comme chaque année, à partir en vacances ; le devoir accompli et la conscience tranquille.

Ali, j’ai honte.
De l’impuissance des rares démocrates, révoltés par l’injustice que tu endures et qui ont tenté sans succès d’y mettre fin.

Ali, j’ai honte.
D’être comme toi, comme l’a déclaré ton avocat : un « belgo-quelque chose ». Soit ce citoyen belge de seconde zone qui ne dispose pas des mêmes droits ni ne bénéficie de la même solidarité institutionnelle qu’un Belge blanc.

Ali, j’ai honte.
De notre pays où – comme nos parents du temps de la colonisation – nous restons considérés et traités comme des « indigènes ». Avec pour véritables droits effectifs, celui de la fermer, de raser les murs et de rester à notre (mauvaise) place.

Ali, j’ai honte.
De ces médias, de ces associations et de ces moralistes qui agitent les mots « diversité » et « vivre ensemble », mais persistent à ignorer qu’entre autres injustices ton martyr a réduit en poussières ces néologismes. Pire : cela pousse vers l’extrémisme certains de nos frères et sœurs, fondés à ne plus rien attendre d’un État « des droits de l’homme blanc ».

Photo article Aarrass CV

L’enquête de Georges Huercano (RTL-Tvi ; 2010) et les 4 pages de Candice Vanhecke (Marianne Belgique ; juin 2013) constituent les rares traitements journalistiques sérieux du scandale Ali Aarrass.

Ali, j’ai honte.
De bon nombre de nos compatriotes qui jugent qu’il n’y a « pas de fumée sans feu » ; qu’au vu de ton « nom bizarre », tu as « sûrement fait quelque chose » …

Ali, j’ai honte.
De ces « Ali-alibis », de ces « Fatima-mets-toi-là » et autres nègres(ses) de maison qui pensent : «Mieux vaut lui que moi ! » ; « Ça ne m’arrivera pas : moi, je suis bien intégré(e) ! ».

Ali, j’ai honte.
De ces gauchistes qui ont su se solidariser contre l’injustice et le harcèlement politico-judiciaires endurés par Bahar Kimyongür, mais n’osent un mot, n’ont pas pris un risque, te concernant. Car voilà : il n’est « politiquement pas rentable » de prendre la défense d’un arabo-musulman dans une société largement islamophobe.

Ali, j’ai honte.
De ces « belles âmes » qui ne se fatigueront pas de m’accuser « d’islamo-gauchisme » ou de racisme anti-blancs tandis qu’elles ne cessent de tolérer ou de consolider depuis tant d’années une hiérarchisation raciale dans notre pays.

Ali, j’ai honte.
De ces gens qui ressemblent furieusement à ces fonctionnaires des années 30 et qui, si tu venais à mourir, diront : « On ne pouvait rien y faire » ; « On a obéi aux ordres » ; « J’avais aussi une famille à nourrir ».

Ali, j’ai honte.
De cette violence inouïe que notre État fait subir à longueur d’années à tes parents et ta sœur Farida.

Ali, j’ai honte.
De mes mots dérisoires qui, s’ils pourront atteindre certains cœurs, ne changeront rien à l’injustice, au mépris raciste et à l’indifférence institutionnels qui ont brisé ta vie.

Ali, j’ai honte.
Pour nos enfants qui vont grandir dans une société où leur destin risque d’atre pulvérisé par d’obscurs intérêts « stratégiques », par la raison d’État … Car, quels que soient leurs efforts et leurs degrés de probité, nos enfants ne seront jamais vraiment belges.

Mohsin Mouedden, Ambassadeur de la Paix, lettre au gouvernement : « Puis-je dire à mes enfants, je suis « fier d’être belge » ? »

dans ACTIONS/Lettres/Letters/Brieven par

Mohsin MoueddenBruxelles, le 30 juillet 2013

 Au Premier Ministre de la Belgique, Elio Di Rupo,

Au Ministre des Affaires Etrangères, Didier Reynders,

Aux membres de notre gouvernement belge,

 

Je ne sais pas si vous prendrez le temps de lire cette lettre SOS en français (mon néerlandais est malheureusement assez sommaire, je m’en excuse) que je lance en mon nom propre mais qui est probablement la pensée de beaucoup de nos concitoyens.

Vous avez sûrement déjà entendu parler de cette dramatique injustice que vit actuellement un ressortissant de notre pays détenu depuis plus de 3 ans au Maroc : Ali Aarrass

 

Je sais également que vous ferez probablement le maximum pour garder une relation fraternelle avec un pays, le Maroc que vous soutenez et parfois que vous estimez être une référence de démocratie dans le monde arabo-musulman. Je sais aussi que certains membres de votre gouvernement, plutôt à droite, ont des liens exceptionnels avec ce pays pour en être des « représentants » notamment sur le dossier du Sahara marocain.

 

Mais je sais aussi que la plupart d’entre vous estiment qu’il y a des valeurs non négociables, avec lesquelles on ne transige pas.

Ces valeurs, vous les transportez avec vous de l’Afrique du Sud à Israël, des Etats-Unis à la Chine. Ces valeurs se nomment : liberté, dignité, fraternité, justice, équité et respect de la vie humaine. Nous savons également qu’un État doit aussi faire des contorsions ou des compromis pesants, ce qui, dans le jargon utilisé, se nomme « le réalisme politique ».

Néanmoins, il y a parfois des situations exceptionnelles qui exigent que nos valeurs outrepassent le « réalisme politique ». Ces compromis ne doivent à mon sens jamais transiger avec la dignité humaine. Dès lors, ne faisons pas les mêmes erreurs que par le passé, en nous taisant deux décennies sur l’incarcération de Nelson Mandela, en « oubliant » l’assassinat de Patrice Lumumba, ou en soutenant de manière implicite (ou explicite) des dictatures arabes et africaines, comme celle de Ben Ali en Tunisie.

 

La situation qui nous concerne exige de nous, en tant que citoyens belges, et de vous, en tant que gouvernement démocratiquement élu, une attitude responsable, juste et exemplaire.

Depuis 3 ans, le citoyen belgo-marocain, Ali Aarrass est emprisonné dans la prison infâmante de Salé au Maroc pour un délit qu’il n’a pas commis. Jugé précédemment en Espagne par le juge Baltazar Garzon, qu’on ne pourrait soupçonner d’amitié avec les islamistes et pire les terroristes, le citoyen Ali Aarrass a été blanchi par la justice espagnole. Au lieu de retrouver une liberté et sa famille en Belgique, l’Espagne, en violation totale avec les règles internationales, décida toujours pour ce « réalisme politique », d’envoyer le citoyen belge, Ali Aarrass au Maroc ou ce dernier se fera torturer. Il écopera d’une peine de 12 ans de prison. Aujourd’hui, sa famille craint le pire, la grève de la faim et de la soif entamée il y a plus de dix jours risque de coûter la vie à un citoyen belge innocent.

 

Dès lors, il me semble salutaire que votre gouvernement qui a des liens exceptionnellement positifs avec le Maroc fasse le maximum pour faire soigner et libérer le citoyen Ali Aarrass. Citoyen qui est aujourd’hui indignement abandonné par notre pays, qui peut-être se dit que les relations fraternelles entre nos deux pays, valent bien la mort d’un ou de quelques citoyens belgo-marocains innocents.

Sachez, Monsieur le Premier Ministre, Elio Di Rupo, Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères, Didier Reynders et les membres de notre gouvernement, que cette attitude qui permet de laisser un citoyen de notre pays entre la vie et la mort alors que la justice espagnole l’a blanchi est inacceptable politiquement, inhumaine moralement et difficilement justifiable dans l’histoire lorsque vous dresserez votre bilan de fin de législature.

Je pense au contraire que la double nationalité (imposée par le Maroc) ne doit nullement absoudre notre État et notre gouvernement de mener à bien des négociations pour le libérer. J’entends déjà certains arguments de l’un ou de l’autre membre de votre gouvernement : « Monsieur Ali Aarrass est marocain… », « Nous n’intervenons jamais suite à une décision judiciaire… », « Ali Aarrass a été condamné pour des faits gravissimes liés au terrorisme… », « La Belgique ne peut intervenir auprès des autorités marocaines, ces dernières ayant toute latitude nécessaire pour juger un de ses ressortissants », etc.

 

Tous ces arguments sont bien évidemment des « arguments faussés, emprunts d’une réelle malhonnêteté ». Monsieur Ali Aarrass est d’abord un citoyen belge, il a passé la majeure partie de sa vie en Belgique, il y a effectué même son … service militaire ! En outre, qui peut aujourd’hui prétendre que la justice marocaine est indépendante ? Les sévices et les tortures sont régulièrement notifiés par des ONG internationaux et humanitaires. Et cela vous le savez. Mais le plus important, c’est que le citoyen, Ali Aarrass, aujourd’hui entre la vie et la mort a été jugé non coupable, je dis bien, non-coupable par l’une des justices les plus sévères d’Europe, celle de Madrid.

 

L’histoire jugera chacun de nos actes, qu’ils soient grandioses ou lâches, j’ose espérer à l’heure où notre pays entame une nouvelle ère avec Sa Majesté le Roi Philippe, que votre gouvernement, celui aussi des Droits de l’Homme, de la justice sociale, des libertés et d’une éthique politique saura relever ce défi, à savoir, permettre au citoyen belge Ali Aarrass de retourner chez lui, à Bruxelles, de retrouver son épouse et ses enfants, de revoir sa famille.

Je ne mettrai pas sur le même pied Nelson Mandela et Ali Aarrass, d’ailleurs ce dernier n’a jamais eu comme objectif de porter tel ou tel flambeau politique, cependant, alors qu’aujourd’hui Nelson Mandela est statufié, remercié pour son rôle crucial pour la paix dans le monde, il aura fallu attendre près de 30 ans et un silence gêné de l’Occident pour enfin, voir le citoyen universel, Mandela sortir de prison et recevoir tardivement, très tardivement, les louanges de notre pays.50 ans immigration en Belgique

En conclusion, vous avez trois attitudes à adopter, continuer la politique de l’autruche et le silence lourd et pesant qui a toujours prévalu et que l’histoire jugera comme une « des pires lâchetés de notre courte histoire », adopter une attitude offensive et respectueuse en trouvant un compromis rapide et salutaire qui satisfasse les deux parties, à savoir le Maroc et notre pays ou adopter une attitude que je qualifierai d’exemplaire, de magistrale, et de démocratique, en rappelant à l’ordre et en sanctionnant le Maroc et l’Espagne tout en exigeant sa libération immédiate.

 

Rappeler à l’ordre l’Espagne pour avoir extradé un citoyen que sa justice a jugé innocent et le Maroc pour avoir torturé et condamné un citoyen innocent (en cas de demande tous les éléments du dossier sont à votre disposition auprès du collectif Free Ali Aarrass) après l’avoir maltraité et torturé. Actuellement des députés britanniques émus par la situation ont déjà l’intention de mener certaines actions politiques.

 

Dès lors et suite à tous ces éléments, pourrais-je savoir comme la plupart de nos citoyens belges, ce que vous comptez entreprendre diplomatiquement et politiquement ? Pourriez-vous également tenir informé de vos démarches le collectif « FREE ALI AARRASS » ? Pourrais-je espérer une réponse au plus vite avant qu’une nouvelle fatale ne nous parvienne ? Puis-je dire à mes enfants, je suis « fier d’être belge » ?

 médaillon conf de presse 26 juillet 2013

Je vous informe également que ce courrier SOS sera distribué au sein des médias, associations, mosquées, centre culturel, ambassades européens, réseaux sociaux, etc…

En cette période estivale, je vous souhaite de passer d’agréables vacances familiales en espérant néanmoins un geste politique fort de votre part.

Monsieur le Premier Ministre Elio Di Rupo, Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères, Didier Reynders, Mesdames et Messieurs les Ministres du gouvernement, je vous présente mes plus sincères salutations.

 

Mouedden Mohsin

Citoyen belgo-marocain, né à Bruxelles il y a 43 ans

Directeur des « Ambassadeurs de la paix » (1)

 

(1) projet fondé en 2011 pour favoriser l’entente et le dialogue entre arabes, juifs et musulmans de Belgique.

Amnesty International lance un Appel Urgent pour Ali Aarrass, 29 juillet 2013

dans ACTIONS/COMMUNIQUES DE PRESSE/FRIENDS OF ALI AARRASS LONDON SUPPORT COMMITTEE/ORGANISATIONS POUR LES DROITS DE L'HOMME / FOR HUMAN RIGHTS par

amnesty-international-association-ong-droits-de-l-homme-logo_fsHunger strike due to more ill-treatment

 

Ali Aarrass, a dual Belgian-Moroccan national detained in Salé II prison near Rabat, Morocco, is on a “dry” hunger strike (refusing water in addition to food) to protest ill-treatment at the hands of the prison authorities. He is reportedly in a critical condition, still conscious but unable to stand and struggling to speak. Ali Aarrass began his hunger strike on 10 July, after prison personnel entered his cell in his absence, took away his personal correspondence, including letters from his family and postcards from supporters, and left his cell in disorder. He was then denied basic prisoner rights including the right to make phone calls, access his mail, shower and use the courtyard in what amounts to ill-treatment. Ali Aarrass intensified his hunger strike on 25 July by refusing water. He has not been permitted to contact his family and lawyer since then.

 Fountain

His family and lawyers told Amnesty International they believe these measures came in retaliation for a public campaign of solidarity with him that is calling for his release and the investigation of reports that he was tortured when detained from 14 to 24 December 2010 by Morocco’s intelligence outfit, the General Directorate for Surveillance of the Territory (DST), at their offices in Témara. Ali Aarrass’s lawyers saw their latest request to lodge a complaint for torture rejected by the Moroccan authorities despite the fact that a medical examination conducted during a visit by the UN Special Rapporteur on torture earlier this year provided further evidence of torture. They are calling upon the Belgian authorities to offer Ali Aarrass consular assistance.

Please write immediately in Arabic, French or your own language:

Calling on the Moroccan authorities to ensure that Ali Arrass is given immediate access to adequate medical care from medical professionals who will act in accordance with medical ethics and not coerce him to end his hunger strike, and that he is treated humanely at all times and not punished in any way for his hunger strike;

Urging the Moroccan authorities to respect Ali Arrass’s prisoner rights and give him access to the outside world including his family and his lawyers, as well as access to correspondence;

Calling on the Moroccan authorities to investigate reports that Ali Aarass has been tortured or otherwise ill-treated, including on 10 July 2013 in Salé II prison and during his detention in the DST offices in Témara.

 

PLEASE SEND APPEALS BEFORE 09 SEPTEMBER 2013 TO:

 

Minister of Justice and Liberties

Mustafa Ramid

Ministry of Justice and Liberties

Place El Mamounia – BP 1015

Rabat, Morocco

Fax: +212 537 73 47 25

Salutation: Your Excellency

 

Director of General Administration for Prison Administration and Reinsertion

Hafid Benhachem

Avenue Ibn Sina, Agdal – PB 123

Rabat, Morocco

Fax: +212 5 37 71 26 19

Salutation: Dear Sir

 

 

And copies to:

National Council for Human Rights

President Driss El Yazami

CNDH, Place Achouhada- BP 1341, 10 001, Rabat, Morocco

Email: elyazami@cndh.org.ma

Fax: +212 537 73 29 27

SOURCE

 

 

 

« Cri du cœur de Farida Aarrass » ! Réalisation : Radouane El Baroudi (+ texte en espagnol)

dans ACTIONS/COMMUNIQUES DE PRESSE par

Farida II conf de presse 26 juillet 2013Ali Arrass détenu arbitrairement en prison au Maroc a entamé une grève de la faim et de la soif . L’état belge refuse d’intervenir en faveur d’Ali qui a pourtant été blanchi par un juge espagnol. Cette affaire doit nous faire rappeler que tout citoyen belge que nous sommes , une fois le détroit de Gibraltar dépassé nous ne pouvons pas espérer le soutien de notre pays : La Belgique ! Cri du cœur de sa soeur Farida!

Réalisation : Radouane El Baroudi

Regardez la video : Cri de coeur de Farida Aarrass

liberté pour ali aarrass

Texte de la video en espagnol :

Ali Aarrass es un ciudadano belga

 

que ha sido detenido en España en 2008 a petición del estado marroquí

 

ha pasado 2 años en prisión en España e 8 meses y medio en aislamiento

 

y todo esto a pesar de que fue declarado inocente por el juez Baltasar Garzòn

 

que después de 3 años de estudio del caso pidió su libertad.

 

A pesar de todo esto fue retenido preso hasta su extradición ilegal, de España a Marruecos.

 

La extradición va en contra de la petición del Alto Comisionado de la ONU de no extraditar a Ali.

 

Después de la extradición Ali ha echo frente a 12 días de detención provisional en los que fue TORTURADO e obligado a firmar declaraciones.

 

 

Después Ali será encerrado en la prisión de Salé II (cerca de Rabat),

 

e desde el primer día de detención en la prisión de Salé Ali es humillado e insultado constantemente,

 

todas estas humillaciones son las que han llevado a Ali a empezar la huelga de hambre (inicio 10/07/13) e la huelga de sed (inicio 24/07/13).

 

Ambas huelgas iniciadas para denunciar las numerosas humillaciones a las que está sometido e que son ignoradas por todos e sobretodo ignoradas por el gobierno belga, que es su país.

 

 

Ali, desde el primer día se declara inocente, e lo dice alto y claro y pide a su comité de apoyo

 

de intervenir, de difundir la información, de escribir al ministerio de asuntos exteriores , al señor Didier Reynders que continua guardando silencio e rechaza de intervenir, justificando-se diciendo

 

que se trata de una persona que posee la doble nacionalidad e que se encuentra en el país de su segunda nacionalidad,

 

Pero nosotros sabemos que Ali nunca ha vivido en Marruecos,

 

él siempre ha vivido en España o en en Bélgica

 

Ha vivido 28 años en Bélgica, país en el que ha hecho su servicio militar e en el que tenia su propio comercio.

 

Bélgica ha día de hoy ha cerrado los ojos sobre este caso

 

ignora totalmente a Ali

 

no le consideran como ciudadano belga

 

e le ha abandonado completamente.

 

La situación actual de Ali es MUY grave, e su vida corre peligro.

 

 

Hago un llamamiento a todas las personas con corazón,

 

a todas las personas conscientes,

 

de ayudar a Ali,

 

de escribir al rey Felipe que acaba de ser nombrado rey.

 

Por favor, escribir-les

 

e pedid que Ali sea asistido por el cónsul belga de Marruecos,

 

que rechaza rotundamente de intervenir.

 

 

Ali no dispone de ninguna atención médica,

 

no dispone de de ningún cuidado, ni de Bélgica ni de Marruecos

 

Ali está abandonado en su celda, incapaz de mover-se

 

y no es normal que esto esté sucediendo

 

dado que Ali es un ciudadano belga.

 

 

Pido a toda persona consciente que nos quiera ayudar

 

de dirigir-se a la oficina del ministro de asuntos exteriores,

 

representada por el ministro Didier Reynders,

 

que se esconde detrás de argumentos falsos

 

e justificándose diciendo que no puede intervenir ya que

 

Ali se encuentre en prisión en el país de su segunda nacionalidad.

 

No puede seguir este silencio

 

Tenemos que intervenir

 

Pido a toda persona consciente a intervenir en el caso de Ali.

 

Por favor, todos los que tengáis la doble-nacionalidad

 

despertaros!

 

Lo que está sucediendo a mi hermano podría suceder a cualquiera de vosotros.

 

Es hora de reaccionar,

 

es un caso abominable

 

tenemos que romper este silencio e impedir que pueda volver a suceder algo parecido a alguna otra persona

 

haced lo que podáis, dirigiéndoos a la oficina del Ministro de asuntos exteriores,

 

o contactando a vuestros contactos en marruecos

 

periodistas, asociaciones de DDHH e otros.

 

 

Voy a repetir una vez más, el por qué de la huelga de hambre (e de la sed) de Ali,

 

Ali ha sido victima de un juicio injusto

 

que le ha llevado a una condena de 12 años

 

e ha sufrido una série de humillaciones e maltratos en la misma prisión de Salé II

 

por el director Abdellah Darif e su asistente Bouaazza.

 

Hace unas semanas entraron en su celda cuando él estaba ausente

 

para arrancar todas las postales, hacer pedazos todas sus cartas

 

e quitar-le todas las provisiones alimentarias que guardaba para el mes de Ramadan

 

que su esposa le había traído.

 

Nosotros somos los que le apoyamos

 

a nivel alimentario e vestimentario ya que Ali no dispone de

 

ninguna ayuda de allí.

 

Os pido, por favor..

 

Hago un llamamiento,

 

un llamamiento urgente

 

antes de que llegue nada de malo a mi hermano.

 

Es hora de actuar.

 

Hago un llamamiento a toda persona consciente para que actue,

 

todos los belgas,

 

e sobretodo los belgo-marroquíes,

 

porque tendríais que estar preocupados.

 

Actuad, difundid la información

 

para que esta situación se termine,

 

no solo para mi hermano

 

pero para todos los demás presos belgo-marroquíes.

 

Ya que podríamos crear un precedente

 

como en otros países.

 

Creed-me, a cualquiera de nosotros le podría llegar a pasar lo mismo que

 

ha pasado a mi hermano si nosotros no reaccionamos.

 

 

Marie-José Fressard, Solidarité Maroc 05, lettre pour Ali Aarrass

dans ACTIONS/Lettres/Letters/Brieven par

Solidarité Maroc 05A Monsieur le Ministre des affaires étrangères de Belgique

Monsieur l’Ambassadeur de Belgique à Rabat

Messieurs,

 

Je m’adresse à vous en tant que présidente de l’association Solidarité Maroc 05 dont le but est de dénoncer les violations des droits humains au Maroc, au Sahara occidental, et, parfois, ailleurs. Je vous écris pour vous dire mon indignation face aux traitements inhumains dont est victime Ali Aarrass

 Nous ne sommes pas Marocains et nous n’avons aucun lien de parenté avec Ali Aarrass. C’est en simples citoyens du monde que nous nous mobilisons contre les détentions qui ont pour motif une opinion non conforme, politique, ou religieuse, ou pour aucun motif comme c’est le cas d’Ali Aarrass. De tous les pays vous parviennent des protestations contre cette détention sans motif. Vous invoquez des excuses désuètes, comme s’il était question de papiers alors qu’il est question d’humain !

 Ali est innocent, vous le savez, le monde entier le sait, et vous juge. Il est maintenu en prison et continue à être maltraité. Si vous avez des enfants, leur avez-vous expliqué votre conception de la justice, ou avez vous été obligé de leur mentir ?. Comment cette inacceptable injustice sera-t-elle évoquée dans les manuels scolaires -car, vue son importance, elle devrait l’être-, comment les générations futures jugeront-elles l’arrogance de ces êtres “supérieurs” qui n’ont que mépris pour les étrangers qui ne sont pas capables de s’intégrer dans ces pays européens qui les accueillent…si mal, mais qui savent si bien les utiliser ?

 Nous faisons partie de la multitude de militants et d’association de droits de l’Homme qui ne vous demandent aucune faveur, aucune grâce, mais simplement que justice soit faite et qu’Ali retrouve enfin sa liberté, son épouse, sa sœur Farida, sa fille, toute sa famille, tous ses amis, et son pays qui s’est montré si cruel envers lui.

 Veuillez recevoir ma haute considération,

 

Pour Solidarité Maroc 05

Marie-José Fressard

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