UN MESSAGE D’ALI AARRASS, en grève de la faim à la prison de Botafuegos (30 novembre)

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Je soussignée Farida Aarrass, tenais à vous écrire pour vous informer de l’état d’esprit et physique de mon frère Ali à l’heure actuelle.

Mais avant cela, j’aimerais que vous sachiez toutes et tous, oh combien je vous suis reconnaissante de votre solidarité exprimée à son égard. Votre soutien représente le souffle par lequel il respire, vous êtes devenus sa voix, cette voix qu’on étouffe depuis bien trop longtemps. Pour moi vous êtes des personnes extraordinaires, vous êtes formidables car vous démontrez par votre support et votre aide, la soif de justice qui brule en vous, je dirai que c’est la plus belle preuve d’appui que nous recevons depuis cette détention injuste qu’Ali vit maintenant depuis plus de 2 ans et demi.

Je voudrais aussi vous lire le message d’Ali.

Message qu’il a tenu à vous transmettre afin que vous sachiez ce qu’il pense depuis sa cellule au Centre Pénitencier de Botafuegos à Algeciras.

Aujourd’hui vendredi 26 novembre 2010, après que ma femme me raconte tout ce que vous faites pour m’aider, j’ai immédiatement décidé de reprendre une grève de la faim, c’est la troisième. J’ai pris cette décision afin de ne pas vous laisser faire seuls. C’est la seule chose que je puisse faire pour mener cette lutte à vos cotés. M’affamer ! Même si après les deux grèves précédentes on n’a pas vraiment accordé d’importance à cette forme de protestation.
Une chose me parait plus évidente que jamais, quand on s’appelle Ali, quoi qu’on fasse pour clamer son innocence, le sceau de la culpabilité parait encré dans les esprits de ceux qui nous gouvernent, par le simple biais de ce prénom.

Je suis malgré tout animé d’un espoir qui me vient à travers vos voix, espoir qu’il ne soit pas trop tard, que les décisions soient révisées.

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