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COMMUNIQUES DE PRESSE - page 2

« Ali Aarrass n’est pas seul », message de Farida Aarrass au mouvement de solidarité (11 novembre 2015)

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Ali n'est pas seul 2« Ali Aarrass n’est pas seul ! »

Ce sont des mots qu’on entend de plus en plus.
Le nombre de personnes qui agissent pour le prouver, de différentes manières, toutes aussi appréciables les unes que les autres, augmente considérablement.

Et alors et malgré que j’ai toujours l’estomac noué depuis que nous avons vu Ali dans cet état au Maroc. Et que ce douloureux sentiment qui s’accroche, qui ne veut pas me quitter, auquel je n’arrive pas à trouver de nom qui pourrait le décrire…ne me quitte pas.

Je me réjouis de découvrir que l’affaire avance petit pas par petit pas, et cela malgré toutes les embûches plantées de toutes parts.
On peut dire qu’au niveau médiatique c’est la première fois qu’on parle d’Ali Aarrass, sur les plateaux de télévision. Que grâce à cela des tas de personnes et pour ne parler que des plus sceptiques, commencent enfin à se poser les bonnes questions. Après plus de 7 ans de lutte, nous avons enfin droit à ce petit moment de gloire. Le passage de Reynders a du choquer pas mal de personnes convaincues. Moi par contre, ayant appris « à force » de coups, je savais que son intervention allait nous permettre de démentir tous ces mensonges avancés à la télé. Ce qui fut le cas très vite, grâce à l’intervention du président de la Ligue des Droits de l’Homme, Alexis Deswaef, qui fut excellente. Nous n’avons pourtant jamais rien calculé. Nous avançons sans nous laisser impressionner. Nous continuons notre route, notre lutte avec la ferme intention de libérer Ali Aarrass. La ferme intentions d’atteindre cet objectif qui semble si dur à atteindre. Mais avec la volonté et la détermination qui est la nôtre, à Luk Vervaet, à toutes les personnes faisant partie du Comité FreeAli aujourd’hui, à toutes les associations travaillant pour les droits de l’homme et contre le racisme, et avec le soutient si précieux de beaucoup de citoyens pour qui la différence est ce qu’il faut et rien d’autre, une grande richesse.

li n'est pas seul 1Le chemin est encore long, mais il est parsemé d’espoir, de rêves (et je pense à celui fait par notre cher ami Mohamed Ouachen, où il voit Ali libre un mercredi). Ce long chemin est à coup sur utile à beaucoup de choses qui se forment sans que nous nous en apercevions, à une union solide qui aboutira incha Allah à du concret, du bon pour (comme le dit Ali assez souvent) nos enfants, pour qui nous devons nous inquiéter. Ces espoirs et rêves nous permettent de tenir. Ainsi que ces relations établies qui nous rappellent que l’humain que nous sommes sait être là, quand cela devient nécessaire. L’humain qui vient aider son frère, quoi de plus normal…. mais pourtant se faisant si rare aujourd’hui.
Nous croyons que tout est possible, qu’il suffit de vouloir le changement pour qu’il se produise. Le temps, il faut le prendre. Il est long ? Et bien il faut apprendre à patienter, et à persévérer. Sa durée ne doit en aucun cas être un élément décourageant. Il faut voir le coté positif de la chose. A toute chose il faut du temps pour que ça vienne, et ça dure ce qu’il faut que ça dure.

Ali n'est pas seul 4Nous sommes malheureusement confrontés à trois états incapables de se remettre en question, d’admettre leurs erreurs, de réparer leurs torts. Ces états sont pris au piège de leur relation maléfique. Il n’y a pas un pour rattraper l’autre, et leurs agissements sont immondes.

Les décideurs marocains toujours aussi fidèles à eux, dans la tromperie, la tricherie, le mensonge et j’en passe…. Essaient à tour prix de faire passer la victime pour menteur !

Le ministre des Affaires Etrangères qui joue la politique de l’autruche, lâche et hypocrite, appliquant le deux poids deux mesures… mentant sur les plateaux de télé. Manipulant et veillant à convaincre les sceptiques que Ali Aarrass n’est pas libérable, car il faut rester dit il « prudent » face au terrorisme.

Puis enfin, les autorités espagnoles qui s’en lavent les mains, alors qu’ils ont commis l’irréparable. Ils ont eu ce qu’ils voulaient à l’époque. En extradant cet homme innocent à la torture, sans s’inquiéter du sort, qu’ils savaient que trop bien, allait lui être réservé. Mais que comme les autorités belges n’avaient à aucun moment montré la moindre attention envers lui, ils se sont donné le droit de s’en débarrasser, moyennant des arrangements, amélioration des relations avec le Maroc.

Ali n'est pas seul 3Nous savons bien que ce n’est pas gagné. Et pourtant…..

Jamais je n’abandonnerai mon très cher frère que j’aime de tout mon coeur et pour qui j’ai eu si peur ces derniers temps. Mon cher frère Ali Aarrass, qui est plus qu’un simple homme et pour qui j’ai le plus grand respect et admiration. Qui n’a jamais plié, jamais succombé ou cédé à quelque intimidation que ce soit. Ali qui, je ne suis pas étonnée aujourd’hui, laissera son nom dans des ouvrages traitant des inégalités et injustices flagrantes.

Je sais que quelques uns pensent que nous n’avons pas choisi la méthode adéquate de lutte pour obtenir la libération d’Ali Aarrass dans les plus brefs délais.
Je sais aussi, qu’ils avancent l’hypothèse qu’il fallait écrire au roi du Maroc pour demander sa grâce depuis le début.

Et bien je vais répondre en espérant que plus jamais on ne me revienne avec cette rengaine.

Les choix ne se font pas comme vous le pensez, ils se font par la personne qui a subi tous les torts, qui a supporté toutes les douleurs et souffrances, en fonction de ce qui lui semble être à la hauteur de l’injustice vécue par lui seul.

S’il décide de déposer plainte pour la torture subie, il revient à lui seul de le faire car c’est lui qui l’a supportée.
S’il décide de continuer à dénoncer tous les mauvais traitements, il y va de sa seule décision de le faire.
S’il décide d’être représentatif des cas de torture au Maroc pour la campagne « Stop Torture » d’Amnesty International, il en décide quand il veut et comme il veut.
Tout cela, avec les conséquences gravissimes qu’il encourt en le faisant, tenant compte du contexte bien entendu.

Ambassade 28 octobre IVSachez, chers donneurs de leçon, qu’à partir du moment où l’insupportable est récurrent et qu’on prend la fermer décision de ne jamais faire silence, pour les raisons qui suivent :

– Parce qu’il arrive qu’un homme ait des principes qu’il tient à garder.
– Parce que cet homme a une foi en une vraie justice et qu’il sait que tôt ou tard elle finira par triompher.
– Pare ce qu’il refuse de faire partie de ceux à cause de qui tout va si mal dans le système qui le garde en détention.

Il a Dieu merci encore la liberté de penser, de décider de ce qu’il veut ou pas.

Je suis tout à fait en accord avec lui, même si on risquait d’y rester, je préfère tout comme Ali ne pas avoir fait partie de ceux qui cherchent la facilité, mais plutôt me battre pour que justice lui soit rendue en ayant utilisé tous les moyens et méthodes légales.

Je crains que si le Maroc va si mal, c’est parce que trop de personnes pensent qu’il faut céder au lieu de lutter.

A ceux là je dis : Ne vous inquiétez pas pour Ali Aarrass. Il a foi en Allah et il a sa famille et ses amis qui luttent pour sa libération.

Merci

Farida Aarrass

Extraits de la conférence de presse du 10 novembre à la Place poelaert, par Khadija Senhadji

dans COMMUNIQUES DE PRESSE/DANS LA PRESSE par

conf de presse 10 nov 2

Alexis Deswaef conf de presseAlexis Deswaef (Président de la Ligue des droits de l’homme):
« Ali Aarrass illustre les dérives et manquements dans la lutte anti-terroriste. »
« C’est un très mauvais message que la classe politique envoie aux nouveaux Belges en leur disant d’un côté « intégrez-vous » et en refusant d’un autre côté d’intervenir en cas de problème dans le pays d’origine ».
« Utiliser la binationalite comme prétexte pour ne pas intervenir est contraire au droit international (la Convention de Vienne n’opère pas cette distinction et rend obligatoire l’assistance consulaire quand l’intégrité physique est menacée). »
« C’est au nom de la realpolitik que la Belgique ne veut pas intervenir, les parquets de Bruxelles et de Rabat travaillant en étroite collaboration dans la lutte anti-terroriste. »

DouniaDounia Alamat (Avocate d’Ali Aarrass):
« La cour internationale de justice met en avant la notion de nationalité prépondérante. Dans ce cadre, évoquer la binationalite ne tient pas la route. »

Zoé

Zoé Genot (députée Ecolo):
« L’escalade dans les arguments utilisés par les autorités politiques et notamment par Didier Reynders, montre que la mobilisation marche. Il est donc très important de maintenir la pression et de poursuivre cette mobilisation. »
« Plusieurs députés fédéraux prévoient d’interpeller Reynders prochainement. Le nouveau combat étant de faire reconnaître la notion de nationalité prédominante. »

Youssef
Youssef Handichi (député PTB):
« Ali Aarrass est devenu l’emblème de toute une génération directement concernée par la question de la binationalite (cf. débat sur la déchéance de la nationalité ). La mobilisation doit devenir de plus en plus importante pour rendre sa dignité à Ali Aarrass mais également à toutes les autres familles touchées par les discriminations induites par le statut de binational. »

jamal Ikazban

Jamal Ikazban (député PS):
« Il y a clairement non assistance à personne en danger vis à vis d’Ali Aarrass de la part de la Belgique. »
« Reynders a ouvert une brèche dans son argumentaire; il faut s’y engouffrer pour lutter contre l’idée d’une citoyenneté de seconde zone. Si son traitement de l’affaire Ali Aarrass sous-entend que tous les citoyens belges n’ont pas les mêmes droits, qu’en est-il de leurs devoirs? »

Pour le Comité Free Ali et sa cellule média : Julie Jaroszewski (www.freeali.be) 0497855460

Dans la presse :

Affaire Ali Aarrass: l’occupation continuera jusqu’au 14 décembre 

Roterende hongerstaking voor Ali Aarrass

Speak up for Ali Aarrass – torture survivor on hungerstrike

Invitation à la conférence de presse du mardi 10 novembre au camp de la grève de la faim pour Ali Aarrass (Place Poelaert 12h)

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Alexis Deswaef décodeursLa Ligue des Droits de l’Homme, le MRAX, le bureau d’avocats Juscogens, Farida Aarrass, Zoé Genot et Jamal Ikazban ont l’honneur de vous inviter à une conférence de presse sur l’affaire Ali Aarrass :

« ALI AARRASS : quelles suites au bras de fer avec le ministre Reynders ? »

Ce mardi 10 novembre 2015 à 12 heures
Au camp de la grève de la faim tournante pour Ali Aarrass,
Place Poelaert, en face du Palais de Justice de Bruxelles

Intervenants
Farida Aarrass, sœur d’Ali Aarrass, Comité Free Ali
Alexis Deswaef, président de la Ligue des Droits de l’Homme
Carlos Crespo, président du MRAX
Dounia Alamat et Nicolas Cohen, avocats d’Ali Aarrass
Zoé Genot et Jamal Ikazban, deux des 19 députés bruxellois soutenant Ali Aarrass

Modératrice : Julie Jaroszewski (www.freeali.be)
Les intervenant(e)s seront à votre disposition pour des interviews individuelles.
Nous vous remercions d’avance pour votre présence.

Le Comité Free Ali

4 novembre 2015 : La lettre d’Ali Aarrass et le message de sa soeur Farida

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lettre d'Ali Aarrass 4 novembreTrès chers amis,

Pour commencer, je vous souhaite à tous le grand Salam (paix)

Ce mercredi 4 novembre 2015, nous en sommes à la 3 ème visite de la semaine rendue à Ali Aarrass et nous n’avons pas pu rester plus qu’une toute petite demi heure car il n’était vraiment pas bien. Depuis hier son estomac rejetait les tisanes sucrées qu’il essayait d’avaler.
Son teint était on ne peut plus pâle, des grandes cernes et si maigri que l’impression d’être face à un cadavre nous a laissées ma fille et moi sans voix.
Il dit avoir passé une très mauvaise nuit, il s’est vomi dessus alors qu’il dormait, du liquide en fait les quelques petites gorgées d’eau qu’il avait réussi à garder en fin de soirée. Mais il a senti qu’il partait et à ce moment précis s’est ressaisi suffisamment que pour alerter quelqu’un à l’extérieur, en faisant du bruit… Les codétenus ont entendu le bruit et à leur tour ont crié et alerté les gardes pour qu’on vienne à sa cellule.
A leur arrivée, Ali n’avait plus de force que pour prononcer tant bien que mal « médecin » « médecin ».

Le médecin est venu l’examiner, et Ali a compris qu’il touchait le fond. Qu’il allait y rester pour de bon s’il ne décidait pas de mettre un terme à la grève….

A notre arrivée en prison, il nous attendait là, sur une chaise roulante les jambes toutes maigres tendues en avant, très triste… Il nous parlait de son sentiment d’échec de cette grève de la faim, parce qu’il n’a rien obtenu au sujet de ses revendications. Même pas une promesse… après 72 jours de privation de nourriture, il pensait que les autorités feraient un effort.

C’est là que je suis intervenue et l’ai remercié en tenant sa tête entre mes mains, en pleurs….

Je lui ai dit que ce n’était pas du tout un échec, loin de là.
Qu’en Belgique grâce à sa grève de la faim, aux cris lancés de partout réclamant que justice lui soit rendue, de tas de personnes ont pris la peine de s’informer quant à son cas, qu’elles en sont maintenant convaincues de son innocence. Que d’autres qui étaient convaincus mais pas assez, ont fini par carrément rejoindre le Comité de soutien FreeAli et qu’ils militent actuellement à nos cotés. Que son nom a résonné un peu partout et qu’il a secoué pas mal de personnes.

Voyant son air si attristé, j’ai ajouté que nous allions mettre les bouchés doubles. Que s’il suspend sa grève, nous continuerons à lutter pour que justice vienne. Que ce qu’il a fait est un exploit et qu’il n’est pas surhumain.
Que nous sommes là, pour faire suivre et que jamais nous ne l’abandonnerons.

Toujours le regard vide, la voix toute affaiblie, il m’a demandé à ce moment d’exiger du papier et un stylo au gardien.

Il m’a dit de formuler la lettre selon ses souhaits, je l’ai écouté et écrit ce qu’il voulait. Il y a apposé sa signature, et nous a demandé de partir parce qu’il n’avait plus aucune force.

J’ai insisté auprès d’un garde pour qu’il soit suivi médicalement, car il ne tiendrait pas sinon. Il m’a fait comprendre qu’il en serait ainsi…

Ali a tenu à ce qu’on précise bien qu’il s’agit d’une « suspension ». Il est très très déçu de la non réaction des autorités, mais dit être très fier d’avoir eu droit à toute cette mobilisation.

Je connais tellement bien mon frère, que sa déception se lit à travers son regard. J’espère l’avoir convaincu qu’il a suffisamment fait et que cela a vraiment servi à quelque chose.
A mon/notre tour de ne pas le décevoir.
Je suis impatiente d’être en Belgique pour relancer des actions de sensibilisation, des actions d’interpellations.

Il est hors de question qu’il pense qu’il a fait tout ça pour rien, j’y veillerai avec votre aide bien sur.

Un tout grand merci à tous.

C’est étrange à quel point il est tout aussi dur de le voir mener une grève de la faim, et de lire cette grande déception dans son visage.

Farida Aarrass

Ali ne sera pas oublié, je tiens mes promesses !

Photo : une copie de la lettre d’Ali Aarrass.

Communiqué de presse : L’AMDH Section Belge rejoint la grève de la faim tournante pour Ali Aarrass

dans ACTIONS/COMMUNIQUES DE PRESSE par

AMDH BelgiqueCommuniqué de presse

L’Association Marocaine des Droits Humains Section Belge (AMDH) suit avec grande inquiétude ce que nous pouvons désormais nommer « L’affaire Ali Aarrass ».

Ce Belgo-Marocain, injustement abandonné par l’Etat belge dans les prisons marocaines, est à son 69 ème jour de grève de la faim.

Malgré les sérieux dommages que peut causer cette grève de la faim sur sa vie, A.Aarrass voit dans cette action le seul et inévitable moyen de faire entendre sa cause.

L’AMDH dénonce, encore une fois, ce manque d’intérêt que manifeste l’Etat belge envers l’un de ses citoyens, et met en garde sur ce que peut avoir comme conséquences délétères la différence de traitement entre Allochtones et Autochtones dans ce pays.

L’AMDH apporte son total soutien aux grévistes qui ont décidé d’entamer une grève de la faim tournante, initiée par sa sœur Farida Aarrass depuis le mercredi 28 octobre en guise de protestation contre ce que subit A.Aarrass depuis plus de 5 ans.

L’AMDH Belgique sera présente avec ses militants sur le camp de grève situé au petit sablon (juste derrière le SPF des affaires étrangères) ce mercredi 4 novembre à partir de 10:30.

 

Les autorités marocaines réagissent et envoient un communiqué à l’agence de presse Belga : « Tout va bien dans le meilleur des Mondes »… Voici notre réponse aux autorités marocaines

dans COMMUNIQUES DE PRESSE/DANS LA PRESSE/LA PRISON AU MAROC/TORTURE par

Affaire Ali Aarrass – Les autorités marocaines disent faire l’objet d’accusations infondées d’Ali Aarrass

Affaire Ali Aarrass - Les autorités marocaines disent faire l'objet d'accusations infondées d'Ali Aarrass

(Belga) Les autorités marocaines disent faire l’objet d’accusations infondées du Belgo-Marocain Ali Aarrass, condamné pour terrorisme au Maroc et d’une campagne de désinformation de la part du comité de soutien de ce dernier. Elles affirment « veiller à ce que l’exécution de la peine se déroule dans les meilleures conditions possibles ». « L’administration pénitentiaire notamment ne cesse de ménager ses efforts pour améliorer concrètement les conditions de détention de M. Ali Aarrass », écrivent-elles dans un communiqué envoyé jeudi à l’agence Belga.

Les autorités marocaines considèrent que les conditions de détention actuelle du Belgo-Marocain sont conformes aux dispositions légales prévues. Ali Aarrass a « le privilège d’être incarcéré seul, malgré la contrainte d’une surpopulation carcérale, dans une cellule conçue pour détenir 8 personnes et répondant aux normes requises en matière d’hygiène, d’éclairage et d’aération », relèvent-elles. En matière de santé, Ali Aarrass a bénéficié depuis son incarcération « de nombreuses consultations médicales de différentes spécialités, aussi bien dans l’unité médicale de la prison (60 consultations, 116 diagnostics) que dans les établissements de santé publique et de médecins spécialistes hors prison (39 consultations) et de bilans biologiques et radiologiques différents (21 bilans complets) », indique le communiqué. M. Ali Aarrass se positionne systématiquement sur le registre de la ‘victime’ en portant des accusations infondées à l’encontre des autorités marocaines, dénoncent ces dernières. Le communiqué rappelle qu’Ali Aarrass s’est pourvu en cassation mais que la Cour de cassation ne s’est pas encore prononcée. Les autorités marocaines précisent qu’elles garantissent l’exercice de toutes les voies de recours jusqu’à leur épuisement. Un juge d’instruction instruit actuellement un dossier à la suite de plaintes de la part d’Ali Aarrass pour mauvais traitement. Des associations belges comme le MRAX et la Ligue des Droits de l’Homme réclament la libération d’Ali Aarras, condamné en 2012 en appel à une peine de douze années de prison, jugeant que ce dernier a été torturé par les autorités marocaines en vue de lui extorquer des aveux de complicités terroristes. (Belga)

SOURCE

NOTRE REPONSE EN TROIS POINTS

1. A partager : La vidéo sur la torture d’Ali Aarrass en 2012

2. « Le CNDH de Mohamed VI reconnaît « la torture et les traitements cruels dans la plupart des prisons marocaines« ; (9 novembre 2012) à lire ici

3. « 1 mort et 26 blessés suite à une incendie à la prison pour mineurs de Salé : la responsabilité de l’Etat en cause »(1 septembre 2015) à lire ici

Liste non-exhaustive…

London Friends of Ali Aarrass : « Please circulate this shocking video to as many people as possible.. »

dans ACTIONS/COMMUNIQUES DE PRESSE/FRIENDS OF ALI AARRASS LONDON SUPPORT COMMITTEE par

AliDear Friends of Ali Aarrass,

There is a shocking video at youtube ( http://www.freeali.be/?p=5822 ) which I want you to watch, and to circulate to as many people as possible. Taken three years ago in Sale II prison, it shows all the scars and marks of torture on Ali’s body. Yet still the Moroccan authorities keep him incarcerated, and still the Belgian government fails to act to protect its national.

I’m also forwarding the AI Urgent Action for your information.

Diplomatic intervention by the Belgian government is, we believe, vital to ensure Ali’s safety and survival. We would urge you to write to Guy Trouveroy, Ambassador, the Embassy of Belgium in the UK, at 17 Grosvenor Crescent, London SW1X 7EE, email london@diplobel.fed.be, asking his government to intervene with the Moroccan government to ensure that Ali’s treatment is fully consistent with international humanitarian standards. You may remember that the Belgian government was ordered to provide diplomatic assistance to Ali by the Brussels Court last year, an order which was upheld by the Court of Appeal, but the government is pursuing a further appeal.

However, although it has always refused to acknowledge any legal duty to intervene, the Belgian government did intervene in August 2013, when Ali was at risk of death from a prolonged hunger and thirst strike.

While Ali remains at the mercy of the Moroccan prison authorities, we must do all we can.

Thanks.

Frances Webber

London Friends of Ali Aarrass

 

La Ligue des Droits de l’Homme : Ali Aarrass: le silence complice de la Belgique

dans COMMUNIQUES DE PRESSE/ORGANISATIONS POUR LES DROITS DE L'HOMME / FOR HUMAN RIGHTS par
Mardi, 06 Octobre 2015 07:17
Belgique Wallone LDH – Aujourd’hui, suite à 43 jours de grève de la faim, l’état de santé de Ali Aarrass devient de plus en plus préoccupant. LIRE LA SUITE

Ali Aarrass, citoyen belge et marocain extradé au Maroc par l’Espagne en 2010, a été torturé par les autorités marocaines en vue de lui extorquer des aveux de complicités terroristes. Condamné à 12 ans de prison en 2012, Ali Aarass a entamé sa sixième grève de la faim le 25 août dernier à la prison de Salé II, au Maroc.

Aujourd’hui, suite à 43 jours de grève de la faim, son état de santé devient de plus en plus préoccupant. Mais les conditions de détention le placent dans une situation de violence psychologique et physique telle qu’il est décidé à continuer sa grève jusqu’à ce que les autorités belges répondent à ses demandes :

Que le gouvernement belge réclame et obtienne le rapport ou les conclusions de l’enquête sur les tortures qui lui ont été infligées, incluant un examen médical conforme aux standards internationaux, exigée par la Comité contre la torture de l’ONU au Maroc le 27 mai 2014 ;

Que le gouvernement belge fasse pression sur les autorités marocaines qui, après un an, n’ont toujours pas donné suite à la demande du Ministère des Affaires étrangères d’autoriser la visite consulaire de la Belgique auprès de son ressortissant détenu. De ce fait, interdire le consul belge de rendre visite à un Belge est une violation directe du droit international et l’Etat belge se doit de réagir. Sans réaction, nos autorités ne pourront faire cesser les maltraitantes subies et rétablir le respect des droits élémentaires du détenu ;

Que le gouvernement belge exige sa mise en liberté immédiate en conformité avec les recommandations venant du Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire ;

Ali Aarrass n’a toujours pas été définitivement jugé ou condamné et la détention provisoire dépasse aujourd’hui tout délai raisonnable prévu par la loi. Sa mise en liberté immédiate après bientôt 8 ans de détention provisoire est la moindre des choses en attendant la réouverture d’un procès équitable.

Les humiliations, coups, insultes, provocations et autres traitements dégradants, révélés en partie par la vidéo projetée lors de la conférence de presse, ont fait d’Ali Aarrass l’un des symboles d’une campagne internationale contre la torture. Sa binationalité ne peut continuer à servir de prétexte à l’indifférence d’un Etat qui sélectionne les citoyens de sa population qui méritent son assistance et relèguent les autres dans une zone de non-droit où les injustices sont tues.

Le MRAX et la Ligue des Droits de l’Homme se joignent au Comité de Soutien d’Ali Aarrass, appuient les demandes légitimes et urgentes du détenu et dénoncent le silence complice de la Belgique.

http://www.freeali.be/

5 octobre : le MRAX, la Ligue des droits de l’homme et Amnesty international pour Ali Aarrass

dans ACTIONS/AVOCATS/COMMUNIQUES DE PRESSE/ORGANISATIONS POUR LES DROITS DE L'HOMME / FOR HUMAN RIGHTS/TORTURE par

SOURCE

Affaire Ali Aarrass – Conférence de presse de la LDH et du MRAX – 5 octobre 2015

Ali Aarrass, citoyen belge et marocain extradé au Maroc par l’Espagne en 2010, a été torturé par les autorités marocaines en vue de lui extorquer des aveux de complicités terroristes. Condamné à 12 ans de prison en 2012, Ali Aarass a entamé sa sixième grève de la faim le 25 août dernier à la prison de Salé II, au Maroc.

Aujourd’hui, suite à 43 jours de grève de la faim, son état de santé devient de plus en plus préoccupant. Mais les conditions de détention le placent dans une situation de violence psychologique et physique telle qu’il est décidé à continuer sa grève jusqu’à ce que les autorités belges répondent à ses demandes :

Que le gouvernement belge réclame et obtienne le rapport ou les conclusions de l’enquête sur les tortures qui lui ont été infligées, incluant un examen médical conforme aux standards internationaux, exigée par la Comité contre la torture de l’ONU au Maroc le 27 mai 2014 ;

Que le gouvernement belge fasse pression sur les autorités marocaines qui, après un an, n’ont toujours pas donné suite à la demande du Ministère des Affaires étrangères d’autoriser la visite consulaire de la Belgique auprès de son ressortissant détenu. De ce fait, interdire le consul belge de rendre visite à un Belge est une violation directe du droit international et l’Etat belge se doit de réagir. Sans réaction, nos autorités ne pourront faire cesser les maltraitantes subies et rétablir le respect des droits élémentaires du détenu ;

Que le gouvernement belge exige sa mise en liberté immédiate en conformité avec les recommandations venant du Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire ;

Ali Aarrass n’a toujours pas été définitivement jugé ou condamné et la détention provisoire dépasse aujourd’hui tout délai raisonnable prévu par la loi. Sa mise en liberté immédiate après bientôt 8 ans de détention provisoire est la moindre des choses en attendant la réouverture d’un procès équitable.

Les humiliations, coups, insultes, provocations et autres traitements dégradants, révélés en partie par la vidéo projetée lors de la conférence de presse, ont fait d’Ali Aarrass l’un des symboles d’une campagne internationale contre la torture. Sa binationalité ne peut continuer à servir de prétexte à l’indifférence d’un Etat qui sélectionne les citoyens de sa population qui méritent son assistance et relèguent les autres dans une zone de non-droit où les injustices sont tues.

Le MRAX et la Ligue des Droits de l’Homme se joignent au Comité de Soutien d’Ali Aarrass, appuient les demandes légitimes et urgentes du détenu et dénoncent le silence complice de la Belgique.

Ali AARRASS : Le MRAX et la Ligue des Droits de l’Homme organisent une conférence de presse ce lundi 5 octobre

dans ACTIONS/COMMUNIQUES DE PRESSE/ORGANISATIONS POUR LES DROITS DE L'HOMME / FOR HUMAN RIGHTS par

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Ali AARRASS : Le MRAX et la Ligue des Droits de l’Homme organisent une conférence de presse ce lundi 5 octobre

à 14h30 au siège du MRAX

Dans le contexte d’urgence lié à la grève de la faim de Monsieur Ali AARRASS, citoyen belge emprisonné et torturé au Maroc depuis 5 ans, la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) et le Mouvement contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Xénophobie (MRAX) organisent une conférence de presse conjointe ce lundi 5 octobre 2015 à 14h30 au siège du MRAX – 37 rue de la Poste à 1210 Saint-Josse-Ten-Noode.

Une vidéo exclusive révèlera les réelles conditions de détention de Monsieur Ali AARRASS et un Communiqué de presse sera diffusé à cette occasion.

La Ligue des Droits de l’Homme

Le Mouvement contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Xénophobie

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