Ce lundi 19 octobre, Didier Reynders parle au Bozart à Bruxelles. Soyons présents pour Ali Aarrass !

dans ACTIONS par

grandes conférences catholiquesLundi 19 Octobre 2015

Didier Reynders

Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères et européennes

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Venez distribuer le texte ci-dessous. Rendez-vous à 20 heures à l’entrée du Bozar !

URGENT

ALI AARRASS : 54e JOUR DE GREVE DE LA FAIM.

SILENCE COMPLICE DE LA BELGIQUE !

Du Maroc à la Belgique, en passant par l’Espagne et la Grande-Bretagne, de nombreuses voix se sont élevées déjà pour la défense de notre concitoyen Ali Aarrass, injustement incarcéré et torturé depuis près de 8 ans au Maroc. Sous couvert de lutte contre le terrorisme, ses droits les plus élémentaires ne cessent d’y être bafoués et Ali Aarrass est à l’évidence victime en tant que belgo-marocain d’un racisme d’Etat de la part du gouvernement belge qui le traite comme un citoyen de seconde zone.

Mais rien n’y fait: ni les 5 grèves de la faim d’Ali clamant son innocence; ni le travail tous azimuts de ses avocats; ni les interpellations de parlementaires belges et de la société civile par l’intermédiaire de la Ligue des droits de l’Homme, d’Amnesty International et du Mrax; ni l’engagement sans relâche du Comité Free Ali au sein duquel sa soeur Farida mène avec un petit noyau de sympathisants de la première heure un inlassable combat pour la libération d’Ali; ni, faisant appel à un envoi massif de courriers, la récente tentative d’élargissement de la mobilisation à d’autres associations (La Marge, El Kalima, Centre AVEC, Pax Christi, CEFOC, Mouvement Chrétien pour la Paix, PAVES, MOC, JOC, ACI, LPC, Entraide et Fraternité, Vivre ensemble, Comité de surveillance Otan et autres), ainsi qu’à tous les diocèses de Belgique via leurs évêques; ni même les injonctions de l’ONU et de la Justice belge!!!

En détention « provisoire » depuis 5 ans dans la prison de Salé II (Rabat), Ali en est aujourd’hui au 54e jour d’une sixième grève de la faim pour dénoncer les traitements inhumains qui lui sont infligés, de même que la lenteur injustifiable des procédures en cours. Son état de santé devient des plus préoccupant, mais il est déterminé à poursuivre son action jusqu’à ce qu’il obtienne justice.

  

Notre ministre des Affaires étrangères reste lui scandaleusement sourd à tout appel et depuis un mois ne répond plus à personne.

Bien qu’une décision de justice ait condamné le 3 février 2014 la Belgique à fournir une assistance consulaire à Monsieur Aarrass, D. Reynders n’a pas daigné lever le petit doigt. Pire: il a introduit un recours en cassation contre cette décision!

S’en lavant les mains, et alors que l’usage de la torture dans les prisons du Maroc est de notoriété publique, il laisse « en toute confiance » (!) entre les mains des autorités marocaines le sort de notre compatriote. Feignant hypocritement d’ignorer les abominations, cependant officiellement avérées, perpétrées contre la personne de Monsieur Aarrass par ses tortionnaires – directeur de la prison de Salé II et son adjoint en tête…

Cette situation est monstrueuse. La laisser moisir sans réagir permettra d’en laisser se dégrader bien d’autres. Il faut absolument qu’en support à toutes les démarches déjà entreprises se développe au plus vite une mobilisation citoyenne forte et assidue.

Avec l’espoir que de plus en plus de Belgo-Belges, traduisant en actes les souhaits si souvent formulés d’un vivre-ensemble harmonieux, s’engagent résolument aux côtés des Belgo-Marocains pour sauver Ali, nous vous appelons donc vivement à renforcer la pression auprès du ministre Didier Reynders en le harcelant de mails (contact.reynders@diplobel.fed.be) et/ou lettres de protestation (Ministère des Affaires étrangères, rue des Petits Carmes 15 à 1000 Bruxelles), et en relayant encore et encore autour de vous toutes ces informations. Vous pouvez également écrire à Ali Aarrass en prison: Prison de Salé II, Ville de Salé, Maroc.

Car outre la question de principe du respect des droits humains à l’égard d’Ali et de sa défense en tant que ressortissant belge à part entière, nos intérêts face aux comportements de nos dirigeants politiques sont communs: le respect de la démocratie. Pas celle qu’ils pratiquent… Celle que nous revendiquons!

Et par-dessus tout, la vie d’un homme est en danger!!!

Bruxelles, le 17 octobre 2015

Marie-Françoise Cordemans et Suzanne Veldeman, en appui au Comité Free Ali

http://www.freeali.be/

 

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