Le professeur Christophe Oberlin (Paris) : « Je demande personnellement au ministre de la justice maitre Moustapha Ramid de se faire l’avocat d’Ali Aarrass » 31 juillet 2013

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chroniques-de-gaza-2001-2011-1Les pouvoirs autoritaires sont aujourd’hui menacés davantage par l’étalage de leur autorité et l’injustice qu’ils font peser sur leurs peuples, que par des opposants politiques vrais ou supposés. Et l’enfermement et la torture sont des mesures que l’on souhaiterait voir appartenir à un autre âge. Ali Aarrass fait partie de ces victimes martyrisées qui font honte au pouvoir marocain.

 Je demande personnellement au ministre de la justice maitre Moustapha Ramid de se faire l’avocat d’Ali Aarrass, actuellement en grève de la faim, ainsi que de tous les détenus politiques enfermés dans les prisons marocaines. La disparition de Tazmamart n’est pas tout. Une justice non corrompue et indépendante doit s’installer au Maroc. L’élection de personnalités du Parti pour la Justice et le Développement a représenté un pas en avant. La libération de Ali Aarrass et des autres détenus politiques constitue un test. Y renoncer conduirait inéluctablement à la violence.

 Christophe Oberlin, professeur à l’Université Paris 7

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