Jeudi 8 octobre à Rabat : l’AMDH, le Comité Free Ali Aarrass, Amnesty international, Solidarité Maroc, Antidote Editions vous invitent à une rencontre exceptionnelle
Jeudi 8 octobre 2015 à 17 heures Rabat Maroc
Au siège de l’AMDH,
Imm6, App 1, rue Akensous, sur Avenue Hassan II, Rabat.
Conférence/débat
autour du livre
« Marraine des deux plus anciens prisonniers politiques au Maroc » de Marie-Jo Fressard
et
autour de l’affaire Ali Aarrass
en grève de la faim depuis le 25 août à la prison de Salé II
Avec la participation de
Marie-Jo Fressard, auteure, et Ahmed Chahid, ancien prisonnier politique
Luk Vervaet et Farida Aarrass du Comité Free Ali
Khalil Idrissi et Lahcen Dadsi, avocats d’Ali Aarrass
Mercredi 14 octobre : Rassemblement pour Ali Aarrass au Ministère des affaires étrangères
Mercredi 14 octobre 11:30h – 13:30h
Ministère des Affaires Étrangères
Rue des Petits Carmes 15, 1000 Région de Bruxelles-Capitale
Ali Aarrass est en grève de la faim depuis le 25 août 2015 !
Alors qu’il a entamé une 6ème grève de la faim en 7 ans et demi de détention arbitraire, seul moyen dont Ali dispose pour dénoncer l’immonde traitement qu’il subit depuis le début, pour des faits qu’il n’a jamais commis, sa situation et conditions de détention continuent d’être ignorées par notre ministre des Affaires Etrangères !
Nous vous invitons donc à faire acte de présence et à vous indigner au rassemblent prévu le mercredi 14 octobre de 11h30 à 13h30.
Pour plus d’info concernant l’affaire Ali Aarrass, consultez le site : www.freeali.be
Le Comité Free Ali Aarrass.
Facebook Rassemblement pour Ali Aarrass
Video choc ! Torture et traitement inhumain : Ali Aarrass témoigne de sa cellule..
5 octobre : le MRAX, la Ligue des droits de l’homme et Amnesty international pour Ali Aarrass
Affaire Ali Aarrass – Conférence de presse de la LDH et du MRAX – 5 octobre 2015
Ali Aarrass, citoyen belge et marocain extradé au Maroc par l’Espagne en 2010, a été torturé par les autorités marocaines en vue de lui extorquer des aveux de complicités terroristes. Condamné à 12 ans de prison en 2012, Ali Aarass a entamé sa sixième grève de la faim le 25 août dernier à la prison de Salé II, au Maroc.
Aujourd’hui, suite à 43 jours de grève de la faim, son état de santé devient de plus en plus préoccupant. Mais les conditions de détention le placent dans une situation de violence psychologique et physique telle qu’il est décidé à continuer sa grève jusqu’à ce que les autorités belges répondent à ses demandes :
Que le gouvernement belge réclame et obtienne le rapport ou les conclusions de l’enquête sur les tortures qui lui ont été infligées, incluant un examen médical conforme aux standards internationaux, exigée par la Comité contre la torture de l’ONU au Maroc le 27 mai 2014 ;
Que le gouvernement belge fasse pression sur les autorités marocaines qui, après un an, n’ont toujours pas donné suite à la demande du Ministère des Affaires étrangères d’autoriser la visite consulaire de la Belgique auprès de son ressortissant détenu. De ce fait, interdire le consul belge de rendre visite à un Belge est une violation directe du droit international et l’Etat belge se doit de réagir. Sans réaction, nos autorités ne pourront faire cesser les maltraitantes subies et rétablir le respect des droits élémentaires du détenu ;
Que le gouvernement belge exige sa mise en liberté immédiate en conformité avec les recommandations venant du Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire ;
Ali Aarrass n’a toujours pas été définitivement jugé ou condamné et la détention provisoire dépasse aujourd’hui tout délai raisonnable prévu par la loi. Sa mise en liberté immédiate après bientôt 8 ans de détention provisoire est la moindre des choses en attendant la réouverture d’un procès équitable.
Les humiliations, coups, insultes, provocations et autres traitements dégradants, révélés en partie par la vidéo projetée lors de la conférence de presse, ont fait d’Ali Aarrass l’un des symboles d’une campagne internationale contre la torture. Sa binationalité ne peut continuer à servir de prétexte à l’indifférence d’un Etat qui sélectionne les citoyens de sa population qui méritent son assistance et relèguent les autres dans une zone de non-droit où les injustices sont tues.
Le MRAX et la Ligue des Droits de l’Homme se joignent au Comité de Soutien d’Ali Aarrass, appuient les demandes légitimes et urgentes du détenu et dénoncent le silence complice de la Belgique.
Ali AARRASS : Le MRAX et la Ligue des Droits de l’Homme organisent une conférence de presse ce lundi 5 octobre
Ali AARRASS : Le MRAX et la Ligue des Droits de l’Homme organisent une conférence de presse ce lundi 5 octobre
Dans le contexte d’urgence lié à la grève de la faim de Monsieur Ali AARRASS, citoyen belge emprisonné et torturé au Maroc depuis 5 ans, la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) et le Mouvement contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Xénophobie (MRAX) organisent une conférence de presse conjointe ce lundi 5 octobre 2015 à 14h30 au siège du MRAX – 37 rue de la Poste à 1210 Saint-Josse-Ten-Noode.
Une vidéo exclusive révèlera les réelles conditions de détention de Monsieur Ali AARRASS et un Communiqué de presse sera diffusé à cette occasion.
La Ligue des Droits de l’Homme
Le Mouvement contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Xénophobie
Conférence/débat à Rabat (Maroc) le jeudi 8 octobre 2015 à 17 heures au siège de l’AMDH
Antidote Editions (www.antidote.be), le Comité Free Ali Aarrass (www.freeali.be), l’Association marocaine des droits humains (http://www.amdh.org.ma/fr) et Solidarité Maroc 05 (http://solidmar.blogspot.com)
vous invitent
Jeudi 8 octobre 2015 à 17 heures Rabat Maroc
Siège de l’AMDH,
Imm6, App 1, rue Akensous, sur Avenue Hassan II, Rabat.
Conférence/débat
autour du livre
« Marraine des deux plus anciens prisonniers politiques au Maroc » de Marie-Jo Fressard
et
autour de l’affaire Ali Aarrass
en grève de la faim depuis le 25 août à la prison de Salé II
Avec la participation de
Marie-Jo Fressard, auteure, et Ahmed Chahid, ancien prisonnier politique
Luk Vervaet et Farida Aarrass du Comité Free Ali
Khalil Idrissi et Lahcen Dadsi, avocats d’Ali Aarrass
Nous vous attendons nombreux.
Ali Aarrass, preso y torturado : Amnistía Internacional en Avilés inicia una campaña en defensa de un belga-marroquí preso en Marruecos y en huelga de hambre
E. CAMPO El grupo de Amnistía Internacional en Avilés tiene un nombre grabado a fuego: el de Ali Aarrass, un ciudadano belga-marroquí prisionero en Marruecos y en huelga de hambre desde el 25 de agosto. La causa de este hombre, que fue primero preso en España, y en 2011 condenado por presunta colaboración con un grupo terrorista por las confesiones obtenidas bajo supuesta tortura y coacción, llegará, de la mano de Amnistía Internacional, a colegios e institutos, y también a la calle. De hecho ya comenzó una campaña de recogida de firmas.
Farida Aarrass, la hermana del preso, cuenta de este modo su historia: « Ali Aarrass, es un ciudadano belga honesto. No tiene ningún antecedente judicial en Bélgica o en España. En cuanto a Marruecos, nunca había vivido allí. En Bélgica trabajó 28 años, y allí pagó sus impuestos, e incluso hizo el servicio militar ». Ahora lleva « privado arbitrariamente de la libertad », desde hace siete años y seis meses. « Después de haber sufrido el peor abuso que un hombre puede sufrir, Ali ya no puede más y exige justicia y, por supuesto, su inmediata liberación ».
El infortunio de Aarrass comenzó el 1 de abril de 2008, cuando le detuvieron en España. « No había ningún cargo contra él. Una investigación de más de dos años, con el famoso juez Baltasar Garzón al cargo, determinó que era inocente ». Pero de España fue extraditado a Marruecos. « Conocemos los métodos marroquíes. Una vez extraditado, se apresuran a torturarlo brutalmente durante los 12 días de custodia policial y le hicieron firmar documentos bajo tortura, que luego serían utilizados para condenarlo a 12 años de prisión por terrorismo », relata su hermana.
Y continúa: « Ali fue colgado por las muñecas durante horas y horas y golpeado en todo el cuerpo. Colgado boca abajo y sumergido en agua hasta la inconsciencia. Era reanimado y ahogado de nuevo… Una y otra vez… Le aplicaron electricidad en sus partes y oídos hasta que perdía el conocimiento. Fue violado con botellas, barras de metal, mangas… Le rompieron botellas de vidrio en la boca hasta que le cayeron varios dientes. Le dieron bofetadas en la cara con tanta violencia que del lado izquierdo no podía oír. Y muchas otras prácticas salvajes e inhumanas ».
Farida Aarrass sostiene que en todo este tiempo Bélgica nunca se interesó por él, porque los belga-marroquíes son, asegura, ciudadanos de segunda. « Esta situación ya dura demasiado tiempo, Ali Aarrass debe encontrarse en familia y en libertad. ¡Esto es más que suficiente! », clama la hermana del prisionero. La mismísima ONU ha pedido la revisión de su caso.
Este es el testimonio que empuja a Amnistía Internacional de Avilés a volcarse con la causa, junto a otras muchas organizaciones de todo el mundo. Carlos Gómez Iznaola, uno de los responsables de Amnistía en Avilés, explica que tiene previsto impulsar exposiciones de fotografías, actos musicales y conferencias, y también un envío masivo de postales con tres remitentes. Unas, dirigidas a Ali Aarrass, para darle ánimos. Otras, al Ministro de Justicia de Marruecos, para exhortarle a seguir la recomendación del Comité contra la Tortura de la ONU y ordenar la conclusión de una investigación independiente e imparcial sobre los actos de tortura infligidos a Ali Aarrass, así como la revisión de su caso. Y, finalmente, un tercer grupo de misivas enviadas a Mariano Rajoy, presidente del Gobierno, para que permita que Aarrass sea visitado por dos médicos españoles de su confianza y ordene también una investigación independiente e imparcial sobre los actos de tortura, así como la revisión de su caso. Avilés defiende a Ali Aarrass.
Lettre à Didier Reynders : « Nous vous demandons d’intervenir immédiatement pour sauver Ali Aarrass avant qu’il ne soit trop tard… »
Monsieur le Ministre des Affaires étrangères,
Ce mardi 22 septembre, cela fait trois semaines qu’Ali Aarrass, citoyen belge ayant la double nationalité, est en grève de la faim à la prison de Salé II au Maroc.
Depuis 2014, l’affaire Ali Aarrass, que vous connaissez bien, est devenue tristement célèbre dans beaucoup de pays par la campagne contre la torture d’Amnesty International. L’année dernière, pas moins de 216.500 signatures demandant sa libération ont été remises au ministre marocain de la Justice et des Libertés. Mais rien n’y fait.
Le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire, dans son Avis du 21 octobre 2013, a demandé la libération immédiate et sans condition de M. Aarrass, ainsi que les réparations appropriées, après avoir déterminé qu’Ali Aarrass a été condamné à l’issue d’un procès inique s’appuyant sur des « aveux » obtenus sous la torture. Malgré cette demande de l’OU, Ali se trouve toujours en prison.
Le 25 août 2015, Ali a entamé la grève de la faim et formulé cinq demandes.
D’abord, l’arrêt des maltraitances et de l’arbitraire à la prison de Salé II.
Deux : la communication des résultats de l’examen sur la plainte contre la torture, résultats attendus depuis septembre 2014. Le 27 mai 2014, le Comité contre la torture de l’ONU avait donné 90 jours (3 mois) au Maroc pour réaliser une enquête impartiale et approfondie sur la torture infligée à Ali Aarrass, incluant un examen médical conforme aux standards internationaux. Une instruction a été rouverte, mais 17 mois après la demande du Comité contre la torture de l’ONU, il n’y a toujours pas de rapport ou de conclusions disponibles.
Trois : Une réponse à sa demande de cassation, réponse attendue depuis 2012.
Quatre. L‘autorisation de la visite consulaire de la Belgique, réponse attendue des autorités marocaines depuis septembre 2014.
Cinq. Sa mise en liberté immédiate. Ali Aarrass n’est toujours pas définitivement jugé ou condamné et sa détention provisoire dépasse aujourd’hui tout délai raisonnable prévu par la loi. L’article 546 du code de la procédure pénale marocain précise que « la Cour de cassation est tenue de statuer d’urgence et par priorité sur les pourvois formés par les détenus dans un délai maximum de trois mois de la date de la réception du dossier ». Sa mise en liberté immédiate après bientôt 8 ans de détention provisoire est la moindre des choses, même si les autorités marocaines envisageaient la réouverture d’un procès équitable.
Monsieur le Ministre,
Le 6 août 2013, en tant que Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères, vous avez écrit une lettre à votre homologue marocain Saad-Eddine El Othmani, lui demandant « de bien vouloir tenir les autorités belges informées de l’état de santé de M. Ali Aarrass et de confirmer qu’il a accès à l’assistance médicale ». Vous avez écrit « souhaiter vous assurer que l’intéressé bénéficie de conditions de détention conformes au respect de la dignité humaine et du droit humanitaire international ».
Nous ne savons pas si les autorités marocaines vous ont tenu informé. Depuis deux ans, ni la famille, ni les avocats, ni le Comité Free Ali n’ont reçu aucune nouvelle de votre ministère à ce sujet.
Nous ne pouvons qu’avoir l’impression que, pour vous, avoir écrit une lettre dans laquelle vous avez encore souligné que « la Belgique ne conteste aucunement la condamnation d’Ali Aarrass », l’affaire est close. Vous vous êtes en effet opposé à la seule manière d’avoir des informations fiables sur les conditions de détention d’Ali, c’est-à-dire par une protection et une visite consulaires, qui existe pour tous les Belges, sauf pour les Belges ayant la double nationalité.
C’est le tribunal de première instance à Bruxelles qui vous a condamné, le 3 février 2014 à assurer une assistance consulaire à Ali Aarrass. Vous auriez pu vous soumettre à cette décision. Mais vous y êtes opposé et vous avez fait appel. Le 11 septembre 2014, la 3e chambre de la cour d’appel de Bruxelles a rejeté votre appel. Le premier jugement a été confirmé, cette fois, sous peine d’astreinte de cent euros par jour de retard dans le mois suivant le prononcé de l’arrêt.
Depuis, non seulement aucune visite consulaire n’a été effectuée, mais vous avez décidé d’aller en cassation pour casser le jugement en appel vous obligeant à assurer la protection d’Ali.
Néanmoins, dans une lettre du 9 septembre 2015, vous prétendez exécuter le jugement : « Afin de pouvoir rendre visite à un prisonnier, quel qu’il soit, une ambassade doit toujours solliciter l’autorisation d’effectuer la visite auprès des autorités du pays où la personne est détenue. La demande de pouvoir visiter Monsieur Aarrass a bien été introduite auprès des autorités marocaines. »
Cela fait donc un an que les autorités marocaines refusent de répondre à votre demande, interdisant au consul belge de rendre visite à un de ses concitoyens et violant ainsi le droit international.
Monsieur le Ministre,
Où reste votre protestation contre ce viol flagrant du droit international ?
Nous vous demandons d’intervenir immédiatement pour sauver Ali Aarrass avant qu’il ne soit trop tard…
Pour le Comité Free Ali www.freeali.be
Luk Vervaet et Farida Aarrass
Co-signataires
Chris den hond, video-journalist
Marie-Françoise Cordemans, militante droits démocratiques
Eric Hulsens, ere-lector hoger onderwijs
Marc Nève, ancien vice président du CPT (comité européen pour la prévention de la torture et des peines et traitements inhumains ou dégradants – Conseil de l’Europe)’ et ‘ancien président d’ASF (Avocats sans frontières)
Mohamed Aadel, étudiant
Nordine Saidi, Militant Anticolonialiste / Bruxelles Panthères
André Posman, Klara ambassadeur kassieke muziek, ex directeur Concertzaal De Rode Pomp, Voorzitter VZW De Verenigde Cultuurfabrieken, Lic. geschiedenis, eredocent Kunsthogeschool Luca
Jean Flinker, Attac Bruxelles
Ginette Bauwens, filosoof
Nadine Rosa-Rosso, enseignante
Laurent Moulin, employé
Barbara Van Dyck, onderzoekster, Universiteit Leuven
Mark Vanderveken, Médecin
Cristina Gay, militante droits démocratiques
Frank Roels, MD, PhD, FRMS, em professor, Universiteit Gent
Paul Delmotte, retraité de l’enseignement supérieur
Herman De Ley, emeritus professor Universiteit Gent.
Jeannine Tips, animatrice militant a Solidarités Nouvelles
Pascale Mélon, employée communale
Manuel Lambert, Ligue des droits de l’homme
Prof. Dr. Lieven De Cauter, philosophe, KULeuven & RITCS
Zoé Genot, députée régionale ECOLO. Présidente de groupe au parlement régional bruxellois
Christophe OBERLIN, chirurgien des hôpitaux et professeur à la faculté Denis Diderot à Paris
Mahdiya Elouiali, assistante sociale
Dominique Warroquiez, enseignante
Milena Sardella, secrétaire Commission Européenne
Kamar Takkal, employée secteur pharmaceutique
Pierre Van den Dooren – devellopeur Web
Daniel Joël Yves Christian Tröss, Nipanki Le Roij, fonctionnaire.
Mouedden Mohsin, président des Ambassadeurs de la Paix,
Youssef Chihab, directeur du département MENA, AFD International
Anne Löwenthal, chargée de communication
Manu Scordia, dessinateur
Guilhem de Crombrugghe, employé à l’asbl Prospective Jeunesse
Aurélie Delain, responsable administrative et financière
Rizelene El Maataoui, employée RH
Alexis Deswaef, président de la Ligue des droits de l’Homme
Liliane Mathys, professeure retraitée de la Haute Ecole Albert Jacquard à Namur
Saïda Boussouab, employée administrative
Anne-Marie Coppin, infirmière
Reguigue Mourad, employé de poste
Fatima Zibouh, chercheuse en sciences politiques et sociales
Jérome Offermans, étudiant
Aïcha Aalouchi, animatrice
Ben Salem Kheltoum, vendeuse
Péromet Mireille, enseignante retraitée
Hamid Bousghir, ouvrier militant de AMDH Belgique
Assia Louh, étudiante
Nathalie Preudhomme, enseignante
Sarah Dahnin, décoratrice d’intérieur
Anissa Amaanan, infirmière psychiatrique
Moreau Angélique, en invalidité
Ouarch Abderrahim, chauffeur
Ilse Stévenart, indépendante
Bouchal Abdalouahad, citoyen libre
Wafa Ouadguiri, animatrice
Hamdani Hanane, coiffeuse
Eléonore Offermans, étudiante
Nabil Bensliman, chauffeur
Mohamed Ouachen, artiste
Rudi Barnet, ancien expert du Ministère de la Communauté Wallonie-Bruxelles
Fidia Bouganzir, employee
Farah Hennioui traductrice,
Jessica Hennioui, avocate
Ismael Hennioui, sales manager
Insaf Takkal, enseignante
Henri Goldman, rédacteur en chef de la revue « Politique »
Anissa Filali, éducatrice spécialisée
Christine Piérard, défenseur des droits humains
Jacqueline Terschueren, pensionnée
Zoubida Jellab, conseillère communale Ecolo Ville de Bruxelles
Mostafa daimoussi, restauration
Samia daimoussi, employée administrative
Norddine Daimoussi, étudiant
Mohssine Daimoussi, étudiant
Merzguioui Souad, coach en gestalt
Derfouf Mouhcine, Ingénieur
Stephanie Demblon, Agir pour la Paix
Derouich Khalid, Postier
Bensliman Nabil, chauffeur
Van Wymeersch Rita, invalide
Sellami Latifa, employée administrative
Benkassem Naoual, esthéticienne
Naima Gharbi, hôtesse d’accueil
Vanonckelen Yannick, infirmière
Mina Elfekri ,indépendante
Fouad Bouharb, ingénieur
Haddan Leila, animatrice
Boulouiha Hayat, femme de chambre
Peserovic Soraya, étudiante
Ben salem Mohamadi, commercant
Ben salem Youssef, employé administratif
Belkadi Rachida, enseignante
Mouna Tekal, responsable de projet
Noureddine Arbane, milieu associatif
Mohamed El Fekri, électricien
Suzanne Veldeman, retraitée
Amina Amadel, formatrice en alphabétisation et éducation permanente
Omar Annouri, Vice président Association Marocaine des Droits Humains AMDH-Belgique,
étudiant en Agrégation de biologie à l’ULB
Signer la lettre : voir événement Facebook : Soyons nombreux à signer !
Amnesty international France : « Maroc : 2 ans après que l’ONU ait demandé sa libération, Ali Aarrass est toujours en prison »
18/09/2015
Ali Aarrass a entamé une grève de la faim, le 25 août, deux ans après que le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire ait demandé sa libération aux autorités marocaines.
Ali Aarrass a entamé une grève de la faim, le 25 août, deux ans après que le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire ait demandé sa libération aux autorités marocaines.
Cet homme, qui possède la double nationalité belge et marocaine, purge actuellement une peine de 12 ans de prison après qu’un tribunal antiterroriste l’a déclaré coupable d’avoir fait partie d’un groupe criminel et de s’être procuré des armes pour celui-ci. Cette condamnation a été prononcée sur la foi d’aveux qui, selon ses dires, lui ont été extorqués sous la torture.
Ali Aarrass a dit à sa famille que le responsable des gardiens de son quartier pénitentiaire l’empêche de s’entretenir avec le médecin de la prison et d’obtenir des produits d’hygiène personnelle, et qu’il l’a nargué en lui faisant servir un repas dans sa cellule durant sa grève de la faim. D’autres détenus auraient observé une grève de la faim de 48 heures afin de protester contre des traitements similaires de la part du même gardien.
Le Maroc doit agir pour mettre fin à la torture et à l’impunité: écrivez au roi Mohamed VI SIGNEZ
MALGRÉ QUELQUES AVANCÉES, L’ENQUÊTE SUR SES ALLÉGATIONS DE TORTURE AU POINT MORT
Le 21 mai 2014, les autorités judiciaires marocaines avaient annoncé qu’elles menaient une enquête sur l’allégation selon laquelle il avait été torturé pendant 10 jours après son arrivée au Maroc, alors qu’il était incarcéré dans un centre de détention secret dirigé par les renseignements à Témara, près de Rabat. Cette décision a été rendue publique deux jours après que le Comité contre la torture des Nations unies a estimé que le Maroc avait enfreint la Convention contre la torture dans le cas d’Ali Aarrass. Cela était extrêmement significatif parce que les autorités ont régulièrement nié l’existence de cette prison secrète, où des dizaines des personnes ont dit avoir été détenues au secret et torturées entre 2003 et 2011. Certains éléments de preuve donnent à penser que plusieurs d’entre elles ont pu être placées en détention, interrogées et torturées au Maroc dans le cadre du programme des « restitutions » extraordinaires de la CIA.
L’enquête semble cependant être au point mort, près d’un an après qu’Ali Aarrass a été soumis à une série d’examens médicaux ordonnés par le tribunal. Ses avocats n’ont toujours pas reçu le rapport médical correspondant. Il avait déjà subi un examen médical dans le cadre d’une enquête précédente en 2011, qui avait conclu qu’il n’avait pas été torturé et que des experts internationaux avaient plus tard qualifié de bâclé. L’année suivante, un expert médicolégal indépendant l’a examiné en présence du rapporteur spécial sur la torture Juan Mendez, qui a plus tard affirmé que le corps d’Ali Aarrass présentait des marques tendant à confirmer ses allégations de torture.
Lire : Torture au Maroc, à l’ombre de l’impunité
NOTRE MOBILISATION EN FAVEUR D’ALI
Ali Aarrass se trouve toujours en prison bien que le Groupe de travail sur la détention arbitraire ait demandé sa libération immédiate et sans condition, ainsi que des réparations adaptées, après qu’il a déterminé que cet homme avait été condamné à l’issue d’un procès inique s’appuyant sur des « aveux » obtenus sous la torture. Ali Aarrass a entamé sa grève de la faim à l’occasion du deuxième anniversaire de la décision prononcée par cet organe des Nations unies.
Il y a un an, nous avions remis au ministre marocain de la Justice et des Libertés une pétition ayant recueilli 216 500 signatures dans le cadre de notre campagne Stop Torture, demandant que les autorités enquêtent sur les actes de torture qu’Ali Aarrass dit avoir subis, et exécutent la décision du Groupe de travail sur la détention arbitraire.
Avant de rejoindre le gouvernement, le ministre était un avocat défendant les victimes de violations des droits humains, notamment des personnes affirmant avoir été détenues au secret et torturées au centre de détention de Témara. Les autorités marocaines ont pris une mesure positive en diligentant une enquête, mais 16 mois plus tard, celle-ci semble être au point mort. Les autorités doivent veiller à ce que l’enquête se poursuive sans obstruction ni retard.
ALI AARRASS : AMNISTÍA INTERNACIONAL DECLARACIÓN PÚBLICA
15 de septiembre de 2015
Marruecos: Sobreviviente de tortura en huelga de hambre sigue en prisión dos años después de que la ONU pidiera su libertad
Las autoridades marroquíes deben implementar la decisión de la ONU, proteger a Ali Aarrass de nuevos abusos mientras permanezca en prisión y garantizar que tiene acceso efectivo a la justicia, ha declarado Amnistía Internacional. Ali Aarrass emprendió una huelga de hambre el 25 de agosto en la prisión local de Salé II, cerca de Rabat, la capital de Marruecos, dos años después de que el Grupo de Trabajo sobre la Detención Arbitraria, de la ONU, pidiera a las autoridades marroquíes que lo excarcelara. Está muy débil y tiene problemas para ponerse de pie, ha declarado su familia a Amnistía Internacional.
Ali Aarrass también inició la huelga de hambre para protestar por el nuevo trato indebido a que lo somete el jefe de la guardia de su bloque carcelario, los retrasos significativos en la investigación de las autoridades judiciales de sus denuncias de tortura, así como la falta de respuesta del Tribunal de Casación casi tres años después de que apelara contra su condena ante la máxima autoridad judicial de Marruecos.
Ali, que tiene doble nacionalidad marroquí y belga, cumple actualmente una pena de 12 años de prisión impuesta por un tribunal que lo declaró culpable de pertenecer a un grupo delictivo conocido como « red Belliraj » y proporcionarles armas. La declaración de culpabilidad se basó en una confesión que según afirma Ali se obtuvo mediante tortura.
Aarrass ha dicho a su familia que el jefe de la guardia de su bloque le impide acceder al médico de la prisión y a productos de higiene personal, y que se burlaba de él llevándole comida a la celda durante su huelga de hambre. Al parecer, otros reclusos han hecho una huelga de hambre de 48 horas para protestar por tratos similares a manos del mismo guardia.
El 21 de mayo de 2014, las autoridades judiciales marroquíes anunciaron que iban a investigar su denuncia de que había sido torturado durante 10 días tras su llegada a Marruecos, mientras estaba detenido en un centro secreto de detención dirigido por los servicios de inteligencia en Temara, cerca de Rabat. La decisión se tomó dos días después de que el Comité de las Naciones Unidas contra la Tortura declarase que Marruecos vulneraba la Convención contra la Tortura en relación con Ali Aarrass y fue muy importante, porque las autoridades negaban reiteradamente la existencia de la prisión secreta, donde se dice que decenas de detenidos en régimen de incomunicación que fueron torturados entre 2003 y 2011. Los datos indican que algunos podrían haber sido detenidos, interrogados y torturados en Marruecos dentro del programa de entregas extraordinaria de la CIA.
Sin embargo, parece que la investigación se ha paralizado casi un año después de que Ali Aarrass fuera sometido a una serie de exámenes médicos ordenados por el tribunal. Sus abogados aún no han recibido el informe del examen médico. Aarrass ya había sido objeto de un examen médico en el contexto de una investigación anterior, en 2011, que concluyó que no había sido torturado y que, según dijeron posteriormente los expertos internacionales, había sido realizado sin ningún esmero. El año siguiente fue examinado por un experto forense independiente en presencia de Juan Méndez, relator especial sobre la cuestión de la tortura y otros tratos o penas crueles, inhumanos o degradantes de la ONU, que dijo después que Ali Aarrass tenía señales compatibles con su denuncia de tortura.
Ali Aarrass sigue en prisión pese a que el Grupo de Trabajo sobre la Detención Arbitraria, de la ONU, pidió que fuera puesto en libertad incondicional y se le diera una compensación adecuada, tras declarar que había sido declarado culpable en un juicio injusto basado en una « confesión » contaminada por la tortura. Aarrass comenzó su huelga de hambre en el segundo aniversario de la decisión de este órgano de derechos humanos de la ONU.
Ali Aarrass se encuentra recluido en Marruecos desde su devolución por España el 14 de diciembre de 2010. La devolución se produjo a pesar de una medida provisional dictada por el Comité de Derechos Humanos de la ONU contra la extradición y de la petición de Amnistía Internacional de que no fuera extraditado debido al riesgo de que fuera sometido al régimen de incomunicación, torturas y un juicio sin las debidas garantías en Marruecos. El Comité declaró posteriormente que, al extraditarlo, España había incumplido sus obligaciones contraídas en virtud del Pacto Internacional de Derechos Civiles y Políticos. En 2015, el Comité contra la Tortura expresó también su preocupación por la extradición y pidió a España que investigase las torturas.
Hace un año, dentro de la campaña global de Amnistía Internacional Stop Tortura, la organización entregó al ministro de Justicia y Libertades de Marruecos una petición global con 216.500 firmas en la que se solicitaba a las autoridades que investigasen la tortura de Ali Aarrass y aplicaran la decisión del Grupo de Trabajo sobre la Detención Arbitraria. Antes de incorporarse al gobierno, el ministro era un abogado que defendía a víctimas de violaciones de derechos humanos, incluidos detenidos que denunciaban que habían sido sometidos al régimen de incomunicación y a tortura en el centro de detención de Temara. Las autoridades marroquíes dieron un paso positivo al abrir la investigación, pero 16 meses después, ésta parece haberse estancado. Las autoridades deben garantizar que la investigación prosigue sin obstrucción ni demora.